![WYKAZ ZAWARTOŚCI STUDIÓW TEOLOGICZNO-FILOZOFICZNYCH DIECEZJI RZESZOWSKIEJ „RESOVIA SACRA” ZA LATA 1994-2014](/api/image/getissuecoverimage?id=picture_2014_26058.jpg)
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In the Western European novel, the death of the nobleness of the soul brings to life the “social realism” characteristic of Balzac’s work. This change is signified by the transformation of the novel’s protagonist from a moral into a social individual (S. Hadzhikosev). Later, this development will logically progress into the ascension of the antihero and conclude with the “cynical realism” (“réalisme cynique”), preached by authors like Frédéric Beigbeder. Reflecting on several major novels written in the 19th and 20th centuries, this article strives to answer the principal question of whether the novelist could take another realistic path, and tries to imagine what this path would look like.
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Ojcze nasz to najważniejsza modlitwa chrześcijan. Jako starożytny tekst biblijny od wieków poddawana jest badaniom oraz tłumaczona na nowo wraz z rozwojem języków docelowych. Ze względu na powszechność tej modlitwy takie zmiany nie zachodzą niepostrzeżenie i budzą sprzeciw członków różnych wspólnot wyznaniowych. Niniejszy artykuł przedstawia specyfikę przekładu tekstów liturgicznych na podstawie analizy tłumaczeń na język szwedzki. Pokazana zostaje historia szwedzkiego tłumaczenia modlitwy Ojcze nasz, aż do opublikowania kontrowersyjnej wersji ekumenicznej w 1996 r. Przeanalizowane zostają wybrane różnice w „starym” i „nowym” tłumaczeniu oraz najważniejsze postulaty w debacie nad przyjęciem wersji ekumenicznej. Artykuł zamyka przytoczenie obecnego stanowiska kościoła katolickiego i protestanckiego wobec nowej wersji oraz dyskusja nad nowoczesnością i tradycją we współczesnych tłumaczeniach Modlitwy Pańskiej. Studium pozwala zobaczyć, w jaki sposób zmiany w obszarze przekładu mogą spowodować poruszenie społeczne i konflikt, jeśli nie są dostosowane do aktualnych przekonań reprezentantów danej kultury. // "Our Father" is the most essential Christian prayer. Being an ancient biblical text it has been translated and interpreted through the ages as target languages were developing. Due to the universality of this prayer, such changes do not occur unnoticed and raise opposition of members of various religious communities. This article presents the specifics of the translation of liturgical texts based on the analysis of translations into Swedish. The history of the Swedish translation of the "Our Father" prayer is covered up to the publication of the controversial ecumenic version in 1996. Selected differences in the "old" and "new" translations and the most important postulates in the debate on the adoption of the ecumenical version are analyzed. The article ends with a description of the current position of the Catholic and Protestant Church regarding the new version and a discussion on modernity and tradition in translations of the Lord's Prayer. The study shows how changes in the area of translation can cause social uproar and conflict, if they are not adapted to the current convictions of representatives of a given culture.
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The study analyses texts that refer to dreams, excerpted from biblical, Medieval Bulgarian, literary and folklore works, and from fieldwork material collected personally by the author. The text reveals the most important features of the narrative in the dream, such as models, language formulas, and strategies for representing time. The analysis of the dream-book’s language demonstrates that today the dream-book is designed as a dictionary with its own vocabulary list and specific rules for constructing the interpretive definition, which include semantic, lexical, morphological, and syntactic laws.
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In his book “The Myth of the Birth of the Hero” (1909), the psychoanalyst Otto Rank identified in various cultures numerous versions of the same narrative which was very close in content to the Oedipus myth. The structure of this repetitive plot is the following: a son of a king, sentenced to death by his father, survives miraculously and grows up far away from his family; when grown-up, he returns to his hometown, murders his father and inherits the throne. The paper argues that this plot has come into being as a narrative aimed at legitimizing the right of existence of a newly formed community by presenting its leader as the legitimate successor of the ruler of the group from which the new community has separated. After its dramaturgical rendition by the ancient Greek tragedians, the Oedipus plot has acquired a new meaning – it started functioning as a story of the great sinner.
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L’article présente l’histoire des fouilles archéologiques polonaises à Faras, au Soudan, dans le contexte des changements politiques de la seconde moitié du xxe siècle, à partir des découvertes qui ont eu lieu avant quele professeur Kazimierz Michałowski ne commence les fouilles archéologiques en 1961. Les recherches des archéologues américains (1907-1910), allemands (1907-1908) et britanniques (1911) sont discutées par la suite, demême qu’une documentation iconographique, suivie par les différentes étapes des découvertes de la cathédralede Faras et des peintures murales au cours de quatre campagnes archéologiques polonaises, achevées en 1964, enrelation avec l’activité de Kazimierz Michałowski. La suite concerne l’histoire et la manière dont le professeur Michałowski a annoncé ses découvertes au Soudan, ainsi que les expositions individuelles, voire temporaires, dans les pays européens, surtout au Musée national de Varsovie, et une exposition permanente préparée dans lacapitale de la Pologne en 1972. L’article étudie aussi la manière dont le régime communiste a influencé la présentation des découvertes et comment les Polonais ont souhaité présenter l’art chrétien pendant la répression du Catholicisme dans leur pays, à une époque dominée par la censure de toutes les expositions et publications scientifiques. En conclusion, cette recherche évalue les résultats de l’étude scientifique des monuments fouillés lors des campagnes archéologiques, et propose la vérification (à l’avenir) de la datation des pièces polychromes, de mêmequ’une discussion de l’ensemble du programme iconographique de l’intérieur de la cathédrale de Faras.
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Exhibitions. Conferences. Projects. Databases. Latest publications.
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Après avoir reconfirmé la datation de Camille Enlart (vers 1421 ou 1421-1424) et identifié le comman-ditaire (l’évêque de Limassol Barthélemy Gui) dans une inscription fragmentaire, la présente étude explore: d’une part, les modèles des inscriptions en langue vernaculaire française de Pyrga (Chypre); d’autre part, la lo-gique du programme iconographique et le contexte culturel que sous-tend cette dernière. Dans la première par-tie, l’analyse des inscriptions de la chapelle prouve que le concepteur du décor peint a suivi un modèle manuscrit, sans doute un psautier avec un grand cycle d’enluminures. L’étude évoque trois termes de comparaison célè-bres: le Psautier de la reine Ingeburge (Chantilly, Bibliothèque du Musée Condé, 9 – tournant du xiiie siècle), le psautier de l’évêque Henri de Blois (Londres, British Library, Cotton Nero C iv – vers 1160) et le livre d’images de Marie de Rethel (Paris, Bibliothèque nationale de France, n. acq. fr. 16251 – vers 1285). Dans la source manuscrite reconstituée, les inscriptions en ancien français étaient probablement transcrites en tant que tituli, d’après une typologie tripartite: noms de fêtes religieuses, groupes nominaux ayant une fonction analogue et légendes sous forme d’énoncés introduits par l’adverbe coument. La langue des inscriptions de Pyrga, un français d’Outremer, présente les traits particuliers des scriptae chypriotes de la fin du Moyen Âge. De plus, on constate que la déco-ration de la chapelle inscrit le monument de Pyrga dans la catégorie des chapelles royales de l’Europe occidentale (xive et xve siècles). Le transfert du codex à la paroi concerne non seulement les images, mais également les textes qui accompagnent ces dernières. L’auteur s’intéresse ensuite à la disposition symétrique de la décoration dans les deux travées de la chapelle, ainsi qu’à la manière dont cette disposition accentue l’Uniatisme catholique-orthodoxe. La logique dos-à-dos de la décoration émule celle des icônes à double face – termes de comparaison directs pour la chapelle – notamment leur choix d’apparier deux scènes : la Crucifixion / la Mère de Dieu. Le con-cepteur du décor peint souhaitait évoquer l’osmose de deux églises: une église latine, orientée vers l’Est; la sug-gestion d’une église byzantine, orientée vers l’Ouest. Cela explique le choix particulier de la décoration des voûtes (christologique pour la travée Est et mariale pour la travée Ouest), la double représentation de l’An-nonciation (pour marquer l’orientation des deux églises) et le choix d’une composition de type pala d’altare pour la paroi Est, tandis que la paroi Ouest imite la décoration des templons byzantins. L’osmose des deux églises est indiquée de manière encore plus claire par le choix de représenter les martyriums des saints Étienne (signifiant l’Orient) et Laurent (signifiant l’Occident) au-dessus des entrées latérales. Ce serait une allusion à l’osmose des corps de ces saints dans la Coniunctio corporum sanctorum Stephani et Laurentii (bhl 4784b). Après une réévaluation du texte fragmentaire (aujourd’hui perdu) de l’inscription dédicatoire, il est évident que la dédicace proprement dite concernait l’Assomption de la Vierge. Qui plus est, l’osmose Est-Ouest était de nou-veau indiquée par la représentation dans un même cadre de la Dormition de la Mère de Dieu (sujet à connotation byzantine) et du Couronnement de la Vierge (thème occidental par excellence). Les textes littéraires des xive et xve siècles confirment la fixation chypriote de l’appariement de la Mère de Dieu avec la Passion du Christ, de même que plusieurs autres choix de la décoration de Pyrga. La signification de la décoration devait être multiple, en rapport avec la triple utilité du bâtiment: chapelle funéraire (pour Barthélemy Gui), chapelle royale (pour le couple Janus de Lusignan-Charlotte de Bourbon) et point d’entrée au monastère de Stavrovouni, qui hébergeait des reliques de la Sainte Croix.
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Dans les églises de rite byzantin, les ‘portes royales’ de l’iconostase se distinguent par leur richesse, leur étrangeté et leurs mystérieux ornements. Malgré le rôle décoratif essentiel qu’ils jouent, la finalité de ces traits caractéristiques demeure souvent obscure. Le manque d’explication cohérente devient ainsi l’un des défis scientifiques les plus stimulants à relever, afin d’en clarifier la signification. Étant donné que les recherches en ce sens sont encore absentes du panorama critique de l’histoire de l’art post-byzantin, mettre l’accent, dans une analyse du symbolisme des ‘portes royales’, sur une province lointaine telle que le Maramureș pourrait surprendre. La présente étude se propose toutefois d’interpréter la décoration des ‘portes royales’ au sein du cadre strict de l’espace rituel et culturel byzantin dans le territoire des Carpates du Nord à l’époque prémoderne, en s’appuyant, pour ce faire, sur des écrits religieux contemporains des objets étudiés. Puisque ces écrits, à travers les traductions en langue vernaculaire, ont influencé la culture populaire de la région, la décoration des ‘portes royales’ doit être interprétée en clé mariale. Aussi, tous les traits caractéristiques, les détails et les significations de ces portes illustrent la porte du ciel, attribut caractéristique de la Mère de Dieu dès l’incarnation du Christ. Il semblerait donc que le thème central en soit l’Annonciation. Ainsi, l’étude se propose de montrer la manière dont ce thème a été amplifié et diversifié sous forme de cycle iconographique composé de quatre parties, que l’on peut observer à la fois en peinture et en sculpture. Les sculptures témoignent d’un emploi particulier du langage métaphorique, exprimé d’une manière allégorique et emblématique, à travers laquelle les ‘portes royales’ sont transformées en pièces centrales et complexes de l’iconostase. Plusieurs prophéties concernant la Venue du Sauveur grâce à une vierge ont été choisies et représentées dans la sculpture des ‘portes royales’ de la région des Carpates du Nord, qui devient le centre d’un développement iconographique particulier. Sans doute, les disputes religieuses ont-elles façonné la culture spirituelle des croyants orthodoxes des Carpates, à l’époque turbulente de la pré-modernité. À cet égard, la rhétorique du langage artistique visuel se pose en miroir des témoignages apportés par les documents, les inscriptions et les collections folkloriques des communautés de rite byzantin. Situé à un carrefour de civilisations, l’art sacré de Maramureș contribue à une meilleure compréhension de la signification et de l’évolution de ces ‘portes royales’ à l’époque post-byzantine; mais il nourrit également l’étude de l’histoire de l’art européen dans son ensemble.
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The Library of the Orthodox Metropolitan See of Moldavia and Bucovina in Iaşi preserves over a thousand copies of old Greek books. There are only ten manuscripts in this collection, one of which was com-missioned by Constantin Brâncoveanu, Prince of Wallachia. The collection consists mainly of Greek prints of various origins, some of which can be traced back to the library of the Princely Academy of Iași, succeeded by the Mihăileană Academy. Other volumes originate in the library of the Theological Seminary of Socola, founded by Veniamin Costachi Metropolitan of Moldavia, who donated his personal library to the Iași foundation. Sev-eral references come from the private collections of high hierarchs, while some books were collected from various Moldavian monasteries, especially from those who used to be metochia of the Greek Patriarchates and the great monasteries under their jurisdiction. This article evaluates the importance of the prints according to their dating, place of publication, owners, and contents (generally didactic books, but also polemical books of a religious nature). It also seeks to reconstruct the historical context of their circulation in Moldavia and the circumstances in which they came into the possession of the Metropolitan See of Moldavia and Bucovina. The analysis provided takes into account prosopographical investigations, the history of the Moldavian educational institutions, and the examination of the notes (mostly in Greek) on the prints.
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This paper represents a continuation of previous publications: “The Musical Instruments in the Early Vernacular Translations of the Psalms. Collective Research” (Museikon, 3, 2019, p. 67-140—hereafter abbreviated as Musical Instruments 2019); “The Musical Instruments in the Early Vernacular Translations of the Psalms (2): Collective Research” (Museikon, 4, 2020, p. 257-302—hereafter ab-breviated as Musical Instruments 2020); and “The Musical Instruments in the Early Vernacular Trans-lations of the Psalms (4): Collective Research” (Museikon, 5, 2019, p. 91-107—hereafter abbreviated as Musical Instruments 2021). The current paper represents the finalisation of this group of articles.
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Au xviiie siècle, des peintres ukrainiens et serbes formés à l’école d’art de la Laure de Kyïv-Petchersk ont inauguré le processus de changement de la peinture religieuse serbe qui, dans la région administrée par le siège métropolitain de Karlovci, est passée d’un style ‘traditionnel’ (ou ‘manière post-byzantine’) à un style plus ‘occidental’ (‘baroque’). À première vue, il pourrait sembler inhabituel que les influences occidentales décisives pour la peinture serbe du xviiie siècle ne soient pas arrivées directement de l’Occident – à savoir de Vienne, l’un des principaux centres de l’art baroque européen et capitale de l’empire dont le territoire englobait le métropolitain de Karlovci -, mais de l’espace artistique ukrainien, déjà ‘occidentalisé’ par les courants venus de la Laure de Kyïv-Petchersk. Vers le milieu du xviiie siècle, cette Laure de Kyïv-Petchersk et son Académie de théologie étaient devenus des soutiens religieux solides et fiables pour l’Orthodoxie, sous la protection politique du tsar de Russie, et promouvaient la science théologique, peut-être la plus forte de la sphère orthodoxe de l’époque. En conséquence, l’Académie de théologie de Kyïv avait commencé à occuper une place de plus en plus importante dans la topographie chrétienne de l’Europe de l’Est. Cette école accueillait des étudiants de toute l’Ukraine et de la Russie, mais aussi des Biélorusses, des Polonais, des Lituaniens et des Serbes. Au xviiie siècle, sur une période de trente ans, 28 Serbes ont reçu une éducation à l’Académie de théologie de Kyïv. De même, au milieu du xviiie siècle, des missionnaires de Kiev rejoignent la communauté de Karlovci, sur invitation des dignitaires de l’Église serbe, en apportent avec eux une aide spirituelle indispensable. L’arrivée dans la commu-nauté de Karlovci des premiers enseignants, peintres, livres et icônes en provenance de Kiev, est marquée aussi par l’arrivée de certains modèles politiques russes. Dans les rangs des intellectuels, plusieurs peintres serbes ont été formés à Kyïv, dont les principaux représentants de la première vague d’européanisation dans la peinture serbe: Dimitrije Bačević et Stefan Tenecki. Le moment décisif pour l’ouverture de la peinture serbe à la peinture kyïvienne occidentalisée s’est produit grâce à l’initiative du patriarche Arsenije iv Jovanović Šakabenta (1725-1748). En effet, en 1743, ce patriarche avait officiellement interdit, dans une lettre circulaire, le travail de tous les soi-disant peintres d’icônes inexpérimentés et non éduqués qui travaillaient à l’ancienne. C’est à cette époque qu’il avait fait appelé à sa cour l’Ukrainien Jov Vasilijevič (vers 1700-après 1760), un maître qui allait donner une nouvelle forme aux courants de l’art serbe. La lettre mentionnée du patriarche Šakabenta indique que les peintres serbes de Karlovci pouvaient apprendre le métier auprès de son peintre de cour autour duquel, semblerait-il, s’était formé la première école de peinture jamais fondée dans le milieu culturel serbe. À travers cette école, le maître Jov Vasilijevič et ses collaborateurs allaient exercer une influence décisive sur toute la génération des peintres (civiques) serbes – ainsi qu’en témoigne l’abandon de l’ancienne manière. L’in-fluence culturelle et artistique ukrainienne dans le siège métropolitain de Karlovci a perduré des années 1720 aux années 1760. Durant cette période, tous les éléments occidentaux ont, sans doute, dû être soumis à la super-vision des théologiens orthodoxes orientaux de Kyïv. Dans la seconde moitié du xviiie siècle, plus précisément à partir de la huitième décennie, les liens culturels et spirituels ukrainiens-serbes ont commencé à s’affaiblir en raison du déclin des liens politiques russes-serbes. Avec le déclin de la sphère artistique de Kyïv, les modèles artistiques et culturels en provenance directe de Vienne se sont alors renforcés. À partir de cette époque, c’est l’Académie de Vienne qui était destinée à former les peintres serbes, apportant dans leur pays des éléments occidentaux et le style de la peinture autrichienne.
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Le Musée Ethnographique de Budapest conserve une icône en mauvais état qui provient de Patakófalu (Stara Stuzhytsya), plus précisément de l’éparchie de Moukatchevo. Sur l’une des faces se trouve une repré-sentation Éléousa de la Mère de Dieu, un type iconographique qui était extrêmement populaire dans le sud de la Pologne – de même qu’en Hongrie – à partir du dernier quart du xviie siècle. Certaines icônes appartenant à ce type étaient même considérées comme étant miraculeuses. Associée à une certaine signification, la Mère de Dieu était peinte pour demander la protection contre le danger et les souffrances futures. Sur l’autre face de l’icône se trouve une scène de la Crucifixion avec des personnages demandant l’intercession, dont un homme portant le costume d’un noble et sa famille. L’inscription votive en ruthène a été transcrite sur le fond de la scène. La signature du peintre permet d’identifier Stefan Wiszeński de Sądowa Wisznia. Dans le présent arti-cle, une photographie conservée au Musée National de Lviv, ainsi que des urbaria, permettent de déchiffrer l’inscription et de comprendre les circonstances de la commande.
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L’article nous présente la manière dont trois histoires, avec des finalités très différentes, s’avèrent en réalité interconnectées. La première histoire est celle de saint Antoine Petchersky (xe-xie siècle), père du monachisme russe et fondateur de la Laure des Grottes de Kyïv; la deuxième concerne un monastère du Mont Athos, où ce saint aurait vécu pendant un certain temps au xie siècle; la troisième nous parle d’un objet qu’il aurait porté. La présente étude permet d’explorer la rivalité entre Grecs et Russes au Mont Athos dans la seconde moitié du xixe siècle. Elle permet également d’interroger la question des ‘faux’ objets et la pertinence culturelle de ces derniers.
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Cette publication examine quatre icônes, qui peuvent être comparées à la production artistique d’un atelier de peinture d’icônes conventionnellement nommé « Belz-Drohobych ». Cet atelier de la Galice ukrainienne – dont la localisation géographique demeure toutefois difficile à établir – se démarque par son style artistique particulier: un ‘laconisme’ graphique rigoureux, à la fois imagier et décoratif. Ses oeuvres les plus représentatives proviennent de la ville de Belz et de la ville de Drohobych, des villages de Hrushiv et Kulchytsi (région de Lviv). Les icônes ici étudiées proviennent, en revanche, du territoire de la région roumaine de Mara-mureș. Il s’agit des icônes de Sainte Paraskevi et de l’Archange Michel du village de Budești-Susani, de l’icône de Saint Jean-Baptiste du village de Breb, et de celle de Sainte Paraskevi (probablement du Maramureș), réalisée par un certain Maître Toma. Pour la première fois, toutes ces oeuvres sont actuellement en cours de restauration. Un bref état de l’art de la recherche les concernant précède l’analyse comparative proprement-dite. Ce qui ressort de cette analyse c’est que, sur la base de l’iconographie et de la stylistique, les quatre icônes du Maramureș s’avè-rent assez proches des icônes de « Belz-Drohobych ». Cela permet de proposer une datation des icônes de Sainte Paraskevi et de Saint Jean Prodrome dans la seconde moitié du xve siècle. En ce qui concerne l’icône de l’Archange Michel, les auteurs proposent une datation au xvie siècle. Cependant, l’icône nécessiterait une étude ultérieure après sa restauration. Enfin, l’icône de Sainte Paraskevi, réalisée par Maître Toma, semble bien s’inspirer des oeuvres de l’atelier « Belz-Drohobych », mais d’un point de vue stylistique, elle se réfère à une période ultérieure: fin du xvie siècle-début du xviie siècle.
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‘After preaching, they feasted quite lavishly every day, they chose new lovers almost every night, they spent their time without being subjected to anyone, without worries, without fatigue, without danger’. In his Super Apocalypsim, the Cistercian monk Geoffrey of Auxerre describes in this way two Waldensian lady preachers, delineating an extraordinary condition of female autonomy. The article explores the ‘textual phy-siognomy’ of Super Apocalypsim, a biblical commentary written in the second half of the 1180s, but also high-lights its historical and editorial context. The testimony of Geoffrey of Auxerre, a leading representative of ecclesiastical hierarchies, allows us to analyse lexical choices and conceptual nuclei in order to clarify the speci-fic polemics underlying this description of the subversive life of an order which is represented by the two Waldensian women and the manner in which they experience female freedom. Emphasis is given to the issue of a dangerous ‘upside-down world’ (mundus reversus et perversus); this witnesses the subversive experience of the two Waldensian women. The article also recognises possible surviving traces of a radical evangelism and the attempt to create a new world (mundus novus).
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United Nations and Council of Europe documents recognize human life as a universal value. However, there are differences in the application of this principle in practice, since exceptions are allowed by the laws of different countries allowing medical abortion, assisted suicide, euthanasia, and the death penalty. In addition, citizens are not unanimous on the question of when the ending of one’s own life or that of another is justified. The aim of the article is to find out the relationship between the religious identity of the Latvian population and attitudes towards four morally controversial phenomena such as abortion, euthanasia, suicide, and the use of the death penalty, using data from the European/World Values Studies of 1996 and 2021. The article uses cluster analysis and linear regression. This study finds that in 2021, society has demonstrated less justifiability of abortion, euthanasia and suicide compared to 1996. Statistically significant differences between religious and non-religious populations are observed in attitudes towards abortion and euthanasia, while differences in attitudes towards suicide and the death penalty are less pronounced.
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The purpose of the article is to generalise and clarify the sources of the musical texts of irmoses’ canons of the Baptism of Jesus and the Epiphany of Church Prostopinije by Bokshay-Malynych in 1906 through the prism of close relation with the manuscript and printed irmologions of the XVII-XIX centuries. The research methodology is based on a complex system approach combining a critical understanding of literature, source studies, music-analytical, comparative methods in the analysis of musical texts. In the comparative analysis of irmoses of different lists, we use the scientific provisions by O. Tsalai-Yakymenko regarding the formative principles of time dimensional metric in sacral monody. The scientific novelty of the research consists in clarifying the sources of the musical texts of irmoses’ canons of the Baptism of Jesus and the Epiphany of Church Prostopinije by Bokshay-Malynych in 1906, structuring of the musical material, features of changes in the formation of condensed forms of singing liturgical texts. Conclusions. The analysis of irmoses’ musical texts of the Baptism of Jesus and the Epiphany of Prostopinije shows a direct connection with the manuscript and printed irmologions. The main differences in Prostopinije's irmoses are caused due to the orientation of church singers to concise and simplified forms of singing liturgical texts, the use of several typical chants, as a result of which the new intonation formations have taken place. Comparisons of musical texts from various sources demonstrate the peculiarities of the pattern formations, the preservation and renewal of ancient forms of sacral monody in regional church singing practice at the beginning of the 20th century.
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