We kindly inform you that, as long as the subject affiliation of our 300.000+ articles is in progress, you might get unsufficient or no results on your third level or second level search. In this case, please broaden your search criteria.
Ce texte est une plongée au coeur d’une situation à la fois inconfortable et invraisemblable. Pour tenter de la décrire au ras du réel, le scribe s’estimposé dese soumettre volontairement à divers désordres et perturbations qui concernent la logique, la syntaxe et la ponctuation, bien qu’il ait en grande estime la cohérence qu’exige la langue utilisée. This text represents a dive at the centre of a situation which is both uncomfortable and incredible. Trying to describe it as a reality, the scribe imposed on himself to voluntarily obey diverse disorders and perturbations of the logic, the syntax and the punctuation, even though he has a high respect for the coherence of the language employed.Keywords: big gap, future, past, scribe.
More...
Ciprian Vălcan nous propose de nouveaux exercices de sarcasme, en s’amusant des diverses hypostases de la suffisance de la nature humaine. Ciprian Vălcan invites us to new exercises in sarcasm by playing with a humorous look at various instances of arrogance, seen as characteristic of human nature.Keywords: Cioran, crook, communism,Lenin, dictatorship, master, dogs,Schopenhauer, Hegel, monster.
More...
Les causalités multiples de l’ennui s’inscriventsur un axe binaire, celui d’une double relation entre le sujet et l’objet, entre une histoire individuelle et collective. Les données subjectives semblent le plus souvent indissociables des représentations et des conditions du milieu. Si l’ennui ordinaire a pour couleur la grisaille, les images qui qualifient l’ennui profond présentent un caractère hyperbolique. Mais on fait le pari de la possibilité d’un ennui positif capablede lutter à la fois contrela morosité ambiante et une disposition à la tristesse. The multiple causalities of boredom are inscribed in a binary axis, the one of adouble relation between subject and object, and between personal and collective history.The subjective data seem often linked to representations and background conditions.If ordinary boredom is grey colored, profound boredom is represented with images of a hyperbolic nature. However, we lay a bet on a positive boredom capable of fighting against both the moroseness and a tendency to sadness.
More...
Face à l’ennui, qui consiste dans une absence de but pour la volonté, l’art permet de s’occuper et donc non seulement de tromper l’ennui, mais aussi dese donner un objet qui ne s’épuise pas comme dans la satisfaction ordinaire du désir. Par un rapport esthétique et non pratique, l’oeuvre met entre parenthèse les soucis de l’existence.Or, l’art ne conduit-il qu’à se consoler d’une existence comprise comme un perpétuel tourment, ou ne permettrait-il pas d’intensifier l’existence? Loin d’anéantir le désir, il serait plutôt un moyen de s’opposer à une existence monotone et répétitive et donc d’échapper durablement à l’ennui à travers une exaltation de la volonté. As boredom can be defined as an aimless will, art can appear like a solution that gives an occupation and permits not only a distraction from boredom but also gives to the desire an object that does not disappear by getting satisfaction. With an aesthetic and not a practical way to see reality, art suspends the existence’s worries. But is art only to get us over the endless agony of life or does it also allow us to increase the intensity of life? Instead of annihilating desire, art could be rather a way to contest a monotonous and repetitive life and get durably over boredom through an exaltation of will.
More...
Je me propose de rendre compte de l’ennui existentiel comme expériencelimite de la perte, de l’absence et du vide. Sous cet angle, je montrerai que les frontières auxquelles nous pousse cette triple expérience-limite mettent en jeu deux figures opposées et extrêmes de la pensée : celle du néant, certes, mais aussi celle du tout, l’une imbriquée dans l’autre, ce qui me permettra de mettre en lumière une façon synthétique de voir l’ennui existentiel. J’en tirerai, en conclusion, une éthique de l’ennui. In this paper, I propose an understanding of existential boredom as the limit experience of loss, absence and emptiness. From this point of view, I show that the borders to which we are pushed by this triple limit-experience bring into play two opposed and extreme forms of thought: that of nothingness, certainly, but also that of the whole, nothingness being essentially connected with the whole. In so doing, I attempt to bring into light a synthetic manner of interpreting existential boredom. On this basis, I conclude by proposing an ethics of boredom.
More...
L’ennui conduit-il à la barbarie ? C’est hanté par cette question et cette intuition que G. Steiner écrit Dans le Château de Barbe-Bleue. Peut-on concevoir les rapports ennui/barbarie sous l’angle d’un rapport de causalité ? Épistémologiquement parlant, peut-on expliquer les camps du XXe siècle parle spleen si tangible dans la littérature européenne du XIXe siècle ? Might we conceive of the relationship between boredom and barbarism as one of causality? From an epistemological point of view, could we explain the 20th century camps with the spleen that is so tangible in 19th century European literature ?
More...
Le Désert des déserts de Wilfred Thesiger est un ouvrage fascinant. Il y a un paradoxe étonnant entre la passion de l’explorateur pour le désert d’Arabie et l’ennui qui surgit dans certaines circonstances, lorsque le voyage devient plus facile, lorsque le danger de mort (de faim, de soif) s’éloigne. The Arabian sands by Wilfred Thesiger is a fascinating book. There is a contradiction between the passion of the explorer for the Arabian desert, and the feeling of boredom which appears in precise circumstances: as soon as the journey gets easier and when the danger of dying (because of hunger or thirst) vanishes.
More...
Rousseau préfère parler de liberté naturelle au lieu d’ennui; il idéalise son far niente du sage en y impliquant, non un dosage pessimiste et insatisfait du temps qui passe, mais une sorte d’énergie optimiste, à caractère nostalgique certes, selon laquelle la pensée de l’ennui représenterait un sacrilège pour notre nature, selon Rousseau, bonne et heureuse. Mais, face à la consolation qu’assure cette poussée d’espérance, n’y aurait-il pas de nouvelles raisons de s’ennuyer? Rousseau prefers to speak about natural freedom instead of boredom; He idealizes his far niente by involving, not a pessimist and unsatisfied dosage of time passing, but a kind of an optimistic energy, nostalgic certainly, according to which boredom would be a sacrilege to our nature that is, according to Rousseau, good and happy. But given that, would there not be new reasons to get bored?
More...
Cet article examine la représentation baudelairienne de l’ennui,en tantque malaise existentiel, et des solutions possibles pour y remédier. Plus particulièrement, l’auteur explore le lien entre ennui et modernité, et analyse le discours de Charles Baudelaire à partir de considérations modernes. This article examines Charles Baudelaire’s representation of ennui, as an existential distress, and of possible solutions to overcome it. More particularly, it explores the link between boredom and Modernity, and analyzes Baudelaire’s reaction toward this distressful feeling from a Modern perspective. Keywords: Baudelaire, ennui, escape, ivresse, death.
More...
Voyage au bout de la nuit, ce grand récit d’un post traumatic stress disorder, est structuré autour des expériences de son protagoniste Bardamu lors de la Première Guerre mondiale. Comme dans l’anthropologie (négative) de Pascal, Bardamu s’avèretir aillé entre le sentiment de l’ennui et le divertissement.De par leur style de vie, les gens dits « de bien » vivent déjà bien éloignés de la misère, contrairement aux pauvres qui, pour échapper à l’ennui,ne disposent que des divertissements modestes comme le cinéma et le pinard. Au lieu de se satisfaire d’une vie se limitant à une température normale « d’un bout de l’année à l’autre…» (J. Conrad), Bardamu est toujours à la recherche de l’extrême: seul le délire – Nietzsche dirait « le dionysiaque » – permet d’échapper la nuit ». Il en résulte un nihilisme radical que nous avons résumé avec une tournure empruntée à Fondane : « l’apocalypse de l’Ennui». Celine’s novel Voyage au bout de la nuit is structured around the traumatism of World War. Like in Pascal’s(negative) anthropology, the protagonist of the novel, Bardamu, is torn between boredom (ennui) and diversion (divertissement). By their lifestyle, upper-class people are already diverted from contemplating the private misery,the poor however need the few diversions they can afford – as cinema or cheap wine – inorder to escape boredom. Instead of being satisfied by the modest diversions of the lower and middle class people aspiring for a life at normal temperature – “normal from year’s end to year’s end” (J. Conrad), Bardamu is searching the extreme: Only by going into delirium – Nietzsche would call it the “Dionysian” – you might escape from boredom.And this search for delirium leads “to end of the night”. The result is a radical nihilism which can be described, to use the words of Fondane, as “the apocalypse of boredom”. Keywords: Ennui, Boredom, nausea, disgust, Ekel, diversión, Dionysian, extasy,delirium, antisemitism, Apocalypse.
More...
Dans sa première partie, cet article cherche une définition de l’ennui,suivant l’oeuvre et la pensée de Cioran. En particulier, on distingue l’ennui vulgaire ou mondain de l’ennui fondamental, analysant le rapport entre ceci et le temps, l’espace,le désir. Ensuite on met en évidence quelques traits spécifiques de l’ennui, comme la non-localisation et l’incurabilité.Dans la deuxième partie, on fait un excursus historique-littéraire au sujet de l’ennui,en partant de Sénèque, en passant pour l’acedia médiévale, jusqu’à l’époque moderne, qui commence avec la réflexion de Pascal et continue avec les lettres de Madame du Deffand, pour terminer au dix-huitième siècle, avec Leopardi, Baudelaire et Flaubert. In its first part, this article seeks a definition of boredom, following the work and thought of Cioran. In particular, it considers vulgar or mundane boredom differently from essential boredom, analyzing its relationship with time, space and desire.Then it highlights some specific traits of boredom, such as non-locating and incurability.In the second part, we take an historical-literary excursus of boredom, from Seneca,through the medieval acedia, until modern times, which begins with Pascal’s reflection and continues with the letters of Madame du Deffand, and finally in the eighteenth century, with Leopardi, Baudelaire and Flaubert. Keywords: Cioran, Sénèque, acedia, Pascal, Madame du Deffand, Leopardi,Baudelaire, Flaubert.
More...
Cette interprétation du Sonnet en x, qui mobilisera toutes les ressources(commentaires et éclairages donnés par Mallarmé) existantes, s’acheminera progressivement de la tentative de résolution d’une énigme (constituée par le raffinement lexical, les accidents déroutants de la grammaire et le sous-texte mythologique) vers la compréhension du poème comme description d’une scène intérieure, et exécution d’une partition intérieure. Mots-clés : Graal, Styx, or, étoile, Phénix. This reading of the Sonnet en x relies on all the existing sources, including Mallarmé’s own commentaries and explanations. It progressively goes from attempting to solve an enigma (made of lexical refinement, puzzling grammatical accidents and mythological undertext) to read the poem as a description of an inner scene and playing of an inner score.
More...