Texts and Icons in Worship, Communication, Propaganda

Author(s): Tatiana Borisova / Language(s): English Issue: 4/2020

La présente étude se concentre sur le rôle joué par les textes liés aux icônes dans le culte, la commu- nication culturelle et la propagande des icônes lors de leur transfert. Ces textes se regroupent en trois catégories : les textes qui précèdent les icônes, les textes sur les icônes et les textes d’après les icônes. L’analyse de chacune de ces catégories aide à mieux déchiffrer la fonction et le rôle des textes dans la création et la perception, ainsi que dans les processus de transfert des icônes. Dans le cadre d’un transfert culturel, celui-ci se produit souvent dans un contexte où les signes verbaux se différencient des signes visuels. L’auteure donne quelques exemples de textes qui sont essentiels pour une interprétation exacte de certaines icônes russes transférées en Grèce du 5VIe au 5I5e siècle et détermine leur place dans la communication linguistique, spirituelle et culturelle. D’un point de vue mé- thodologique, elle s’intéresse aux conditions dans lesquelles les textes accompagnant les icônes russes devraient être étudiés, notamment dans le cadre de la recherche qui étudie le transfert de ces icônes russes en Grèce.

Written Sources on 17th-century Russian Icons in the Orthodox East:

Author(s): Nadezhda Chesnokova / Language(s): English Issue: 4/2020

Au 5VIIe siècle, les icônes russes avaient déjà gagné les régions post-byzantines sous domination o1o- mane de l’Orient chrétien : les contrées grecques et balkaniques, l’Afrique du Nord et l’Asie Mineure, Crète, Chy- pre, la Palestine, la Syrie et le Liban. Les archives (peu étudiées) témoignent d’une exportation élevée de peintures religieuses russes dans l’espace méditerranéen. Une grande partie de ce1e documentation se trouve aux Archives Nationales des Actes Anciens de Russie (RCODo). Ces documents ayant appartenu autrefois à l’administration diplomatique, Posol’skij Prikaz, sont conservés dans le Fonds 52 et concernent les relations entre la Russie et les centres ecclésiastiques orthodoxes situés dans l’Empire o1oman. Au 5VIIe siècle, les œuvres russes qui circu- laient en Orient étaient en grande partie le fruit des activités évergétiques des grands princes et des tsars, mais le commerce jouait aussi un rôle important dans leur transmission. À en juger par le grand nombre d’oeuvres qu’ils possédaient, leur qualité artistique et leur coût de production élevé, les patriarches devaient être les commandi- taires les plus importants. Cependant, les émissaires du tsar se rendaient en Orient pour diverses missions et apportaient également des icônes. Les Grecs qui vivaient en Russie ou qui y séjournaient longtemps envoyaient, eux aussi, des icônes russes dans leur patrie. Enfin, les icônes russes étaient exportées par les marchands grecs. À Moscou, les étrangers pouvaient commander les icônes directement auprès des peintres ou les acheter sur le marché. Les archives conservent encore des nombreux testaments de Grecs décédés à Moscou, riches en informa- tions quant aux icônes russes qu’ils ont eues en leur possession. Un bon nombre de maîtres russes ont travaillé à l’étranger, en particulier dans les Principautés de Valachie et de Moldavie. Certains étaient peintres d’églises, mais d’autres peignaient des icônes sur commande. Ces icônes passaient de main en main, au sein des familles ; étaient léguées par testament ; faisaient l’objet de dons envers les églises et les monastères ; etc. Les voies d’exportation des icônes russes vers l’étranger étaient donc des plus diverses. Les documents d’archive ne cessent pas de sur- prendre avec une variété de nouvelles informations à leur sujet.

Russian Sacred Objects in the Orthodox East

Author(s): Lora Gerd / Language(s): English Issue: 4/2020

La tradition du soutien russe aux églises orthodoxes de l’Orient et des Balkans a commencé a XVIe siècle et s’est poursuivie jusqu’en 1917. Au niveau gouvernemental, l’aide matérielle a été réduite et réglementée au XVIIIIe siècle, mais elle a gagné en générosité après 1830, en rapport avec l’évolution de la Lestion d’Orient et la rivalité des grandes puissances engagées au Moyen-Orient. L’article étudie le caractère et la distribution géographique du soutien de l’Église et du gouvernement russes, tout en observant que ces traits ont évolué dans le temps et qu’ils ont été in*uencés par les tendances politiques de certaines périodes. Il étudie aussi les nombreuses donations privées issues des pèlerinages en Terre Sainte et faites aux monastères d’Orient, aussi bien que celles résultant des relations personnelles avec le haut clergé. La tendance générale à augmenter les sommes et les dons jusqu’à la Première Guerre mondiale a été le résultat de la montée de la tension au Moyen-Orient et dans la Méditerranée orientale.

Menocchio (2018)

Author(s): Francesca Tasca,Corneliu Dragomirescu,Vladimir Agrigoroaei / Language(s): Italian Issue: 4/2020

Периодика 2020

Author(s): Emiliya Voleva / Language(s): Bulgarian Issue: 41/2020

Content of the main Bulgarian scientific journals for the current year in linguistics, literature, history, folklore, ethnography, archaeology and art studies

Опити за употреба в публичната комуникация на пандемията Ковид-19 като държавна идеология

Author(s): Georgi Lozanov / Language(s): Bulgarian Issue: 9/2021

The article looks at the systematic attempts to transform the coronavirus epidemic into a state ideology similar to the Marxist-Leninist one, within the former Eastern Bloc. However, the current ideological attempts do not rely on repressive state apparatuses. They are voluntarily accepted. What operates behind this voluntary acceptance is a public communication strategy based on the war model and in a regime of hyper-information, i.e. infodemic. It is a strategy with a pyramidal structure, the top of which is held by the state government, reframed as “good” power. For the first time at the base of an ideology is not a historic event, but a natural one. This gives such a nature-based ideology the chance to exploit and govern the most basic existential fears of people. Furthermore, the article is focused on the current Bulgarian political situation. However, the aforementioned pandemic’s ideological strategies and their influence in Bulgaria are placed in the broader context of the return of conservative ideologies and the destabilization of the liberal consensus in Europe and the States.The article looks at the systematic attempts to transform the coronavirus epidemic into a state ideology similar to the Marxist-Leninist one, within the former Eastern Bloc. However, the current ideological attempts do not rely on repressive state apparatuses. They are voluntarily accepted. What operates behind this voluntary acceptance is a public communication strategy based on the war model and in a regime of hyper-information, i.e. infodemic. It is a strategy with a pyramidal structure, the top of which is held by the state government, reframed as “good” power. For the first time at the base of an ideology is not a historic event, but a natural one. This gives such a nature-based ideology the chance to exploit and govern the most basic existential fears of people. Furthermore, the article is focused on the current Bulgarian political situation. However, the aforementioned pandemic’s ideological strategies and their influence in Bulgaria are placed in the broader context of the return of conservative ideologies and the destabilization of the liberal consensus in Europe and the States.

Църквата „Св. Антоний“ в Мелник – чудотворни обекти и ритуални практики

Author(s): Yana Gergova / Language(s): Bulgarian Issue: 4/2020

Anthony is a highly honoured saint, considered to be a patron and a defender of various diseases. The church “St. Anthony” in the smallest town in Bulgaria – Melnik – is known exactly for its healing aspect and can be identified as one of the most sacred cult sites in the surroundings, connected with numerous stories of miracles, healings, interesting and rare ritual practices. The modern state and functioning of the church is a complex of different components that build the role and importance of the cult site as a very attractive place for pilgrimage and healing. Besides of the cult of the patron itself, these components include also various miraculous objects, iconographic features, the location of the church, and characteristic stories of miracles, media, and personal representations and interpretations. In this article, I will examine the cult of St. Anthony in the city and church dedicated to him through the prism of two basic elements – miraculous objects or other ones in the church area and beliefs and ritual practices related to them. It is precisely the connection between the different components of the cult site, combining diverse objects of pilgrimage, honoring, and usage, that creates a truly unique context in which this church, the only one in the country until recently dedicated to the St. Anthony, exists. The analysis is based on observations from conducted fieldwork studies in Melnik and bibliographic and online surveys in the period 2016–2018.

Чудотворни мироточиви икони и съвременни поклоннически практики сред православните християни – по примери от Тереспол (Полша) и Шумен (България)

Author(s): Daniel Fokas / Language(s): Bulgarian Issue: 4/2020

A widely popular concept among Orthodox Christians is that religious images as intermediaries between man and God (the Mother of God or the saints) can give material signs of the divine presence on Earth and often do so. First comes the veneration of miracle-working icons, which are connected to narratives of miraculous events and considered the most helpful mediators for prayers addressed to God, the Virgin or a saint. Another popular notion is that icons can miraculously renew themselves or exude holy oil or blood, and give out fragrance. Two cases of largescale myrrh-gushing from the recent years offer different examples of the emergence, development and interpretation of such miraculous events in Orthodox shrines. The first case is from the town of Terespol in Eastern Poland (since 2010) and the second one comes from the town of Shumen in Northern Bulgaria (from 2017). In the Polish case, the myrrh-streaming continued for a long period of time, encompassed other icons as well and was accompanied by stories of miraculous healings. It was approved by the Church as a manifestation of divine nature. All these occurrences gave an impetus to the development of the veneration of the myrrh-streaming icon of the Theotokos Gorgoepēkoos (She Who Is Quick to Hear) and stimulated pilgrimage to the town.In the case from Bulgaria there was also large-scale myrrh-streaming, but it happened only once, at the feast of the Dormition of the Mother of God (15 August). The event was accepted just as a divine sign and was interpreted mainly as given for the sake of penance and strengthening of faith. The fact that no myrrh was gathered and there were no consequent miracles made the Church take a more passive position and the local bishop just unofficially referred to the general Orthodox idea of myrrh-streaming icons.Events of this kind, which were traditionally taken for miracles, often provoke scepticism and doubts of falsification in modern times. For that reason, they are examined by committees appointed by the Church or inspected by bishops, and even submitted to chemical tests. All these processes emphasize the icons’ multifaceted presence in local communities and in society in general.

Полски духовни песни в българската източнокатолическа музика

Author(s): Stefka Venkova / Language(s): Bulgarian Issue: 4/2020

Polish popular religious songs are part of the repertoires of both the Roman Catholic and the Eastern-rite Catholic Churches in Bulgaria. These songs were introduced in the paraliturgical practice via different ways. One reason was the influence of missionaries from monastic communities from Poland: the friars from the Resurrectionist Congregation, the Order of Friars Minor Capuchin и the Order of Friars Minor Conventual. On the other hand, the personal influence of St. Pope John Paul II also contributed to the process. During his pontificate, some Polish popular religious songs that he supposedly liked gained popularity in Bulgaria. The presence of Polish popular religious songs in the Eastern Catholic repertoire, accepted and assimilated in the local tradition, is an example of various interactions: between East and West; between Roman Catholic and Eastern Catholic music; and between two Slavic cultures, the Polish and the Bulgarian one. The popular religious songs are a brilliant example of cultural transfer, implemented on different levels: religious, confessional, national and universal. The focus of the paper is on three songs, which are a part of the Eastern Catholic song repertoire in modern times.

Политически пърформанси в българския медиен поток

Author(s): Silvia Petrova / Language(s): Bulgarian Issue: 10/2021

The text presents the main conclusions based on the study of the political messages in the Turkish series broadcasted on Bulgarian television and on Netflix. The main political messages in the series, showed on Bulgarian television, are the responsibility for decisions, connect with the life of a woman and a child. Among the important political topics are: migration, education abroad and returning home, conflicts between rich and poor.

Разказът на един музиковед

Author(s): Ventsislav Dimov,Ventsislav Dimov / Language(s): Bulgarian Issue: 10/2021

Review of Rosemary Statelova's latest book ‘The Story of a Musicologist’ (Sofia: Riva, 2020). The book, defined as ‘memoir-autobiography’, is not only a biography of Rosemary Statelova, her family and professional environment, but also a biographical history of the packed Bulgarian time in the last 70 years, structured as fragments of memories and texts.

Et ainxi comme Dieu het orgueil ... L’allégorie de Prudence faite histoire dans la Chronique de Morée

Author(s): Stadnichenko Yaroslav / Language(s): French Issue: 5/2021

The Chronicle of Morea, a text written in the 14th century at the crossroads of Western and Byzantine worlds, features an episode in which a certain Kantakouzenos, a Byzantine general, is killed during a brief encounter of the Byzantine and the Moreote armies near a place called Sergiana. The episode appears in all three main versions of the Chronicle—Greek, French, and Aragonese—although the details of the anecdote are different. The French version of the Chronicle explains the death of Kantakouzenos as an act of divine punishment for the deadly sin of pride. This article argues that the episode was at least indirectly inspired by the Psychomachia of Prudentius, an allegorical poem of the early 5th century which exerted an immense influence on the Medieval West, thus proving that the Principality of Achaia belonged to the same cultural space. This recalls several other examples of Psychomachia’s influences, both in literature and art, notably in France. The differences between the three versions of the Chronicle of Morea are also analyzed in connection to this particular episode.

Form and Function of the Old Czech Lists of New Testament Lections

Author(s): Andrea Svobodová,Katerina Volekova / Language(s): English Issue: 5/2021

À la fin du Moyen Âge, les manuscrits bibliques étaient souvent complétés par des textes non bibliquestrès divers, progressivement utilisés à la place des auxiliaires liturgiques. Ils pouvaient être employés pendantla liturgie de la messe au lieu des missels et des lectionnaires, et dans la prière quotidienne à la place des bréviaires. Cette tendance peut être observée dans les sources bibliques tchèques, dans le cas des péricopes pour lamesse. Les évangéliaires, c’est-à-dire l’ensemble de péricopes en texte intégral, prédominaient, au xive siècle,mais ils ont été complètement remplacés, au xve siècle, par de simples index de péricopes attachés aux manuscritsdu Nouveau Testament ou accompagnés de passages de l’Ancien Testament en texte intégral (en particulierpour la période de quarante jours du Grand Carême). L’étude se concentre sur la transformation de la formeet de la fonction des registres de péricopes copiés dans les sources bibliques tchèques de la fin du Moyen Âge,en particulier sur la pratique liturgique hussite, bien que la question de leur utilisation reste partiellement sansréponse.

The Musical Instruments in the Early Vernacular Translations of the Psalms (3)

Author(s): Fabienne Toupin,Ileana Sasu,Jasińska Katarzyna,Vladimir Agrigoroaei / Language(s): English Issue: 5/2021

This study represents a continuation of two previous publications—“The Musical Instruments in the Early Vernacular Translations of the Psalms. Collective Research” (Museikon, 3, 2019, p. 67-140), hence forth abbreviated as Musical Instruments 2019; and “The Musical Instruments in the Early Vernacular Translations of the Psalms. Collective Research (2)” (Museikon, 4, 2020, p. 257-302), hence forth abbreviated as Musical Instruments 2020. The study will be finalized in the next issue of Museikon (6,2022) with the addition of the last languages taken into consideration.

Un illo tempore n’a pas d’âge...Interview avec le poète Șerban Foarță

Author(s): Vladimir Agrigoroaei,Cristina Beatrix Bogdan,Florin Curta ,Corneliu Dragomirescu,Ana Dumitran,Brînduşa Grigoriu,Ovidiu Olar,Alexandru Pătrașcu / Language(s): French Issue: 5/2021

Né à Turnu-Severin (Roumanie) en 1942, fils de Nicolae Foarță, médecin, et de Yvonne Foarță, née Burger, professeure de musique, Șerban Foarță a fait ses études à la Faculté de Philologie de l’Université de Timișoara (1960-1965), spécialisation roumain-allemand. En 1978, il a soutenu sa thèse de doctorat en littérature dans le cadre de la même université, thèse publiée deux années plus tard : Eseu asupra poeziei lui Ion Barbu [‘Essai sur la poésie d’Ion Barbu’], Timișoara, éditions Facla, 1980. Il a été professeur à la Faculté des Lettres de l’Université de l’Ouest,à Timișoara, de 1992 à 2005. Membre de l’Union des Écrivains de Roumanie, Șerban Foarță est premièrement poète, essayiste, prosateur et critique littéraire. Il est trèsconnu pour sa poésie qui, lui a valu non seulement desprix littéraires mais surtout une large reconnaissance auprès de ses lecteurs: Simpleroze (Timișoara, éditions Facla,1978); Șalul, eșarpele Isadorei / Șalul e șarpele Isadorei (Bucarest,éditions Litera, 1978); Holorime (Bucarest, éditionsLitera, 1986) et nombre d’autres volumes après 1989. Il atraduit en vers les livres poétiques de la Bible (Hexachordos: Psalmii. Ecleziastul. Cantarea Cantarilor. Iov. Psalmii lui Solomon. Odele, pre stihuri retocmite; Timișoara, éditions Brumar, 2011). Il a traduit des poèmes de la littérature française médiévale, y compris les fatrasies de Philippede Beaumanoir (dans la plaquette 33 de fatrazii, Bucarest,éditions Art, 2008). Cependant son début en tantque poète, avant la publication de la première plaquette (Texte pentru Phoenix, Bucarest, éditions Litera, 1976) s’est fait dans deux LP. Ses vers ont été enregistrés par Phoenix en 1974 (Mugur de Fluier) et 1976 (Cantafabule).

The Murals of the Church of Saint-Nicholas at Bârsău in the Late 19th-Century Drawings of Szinte Gábor

Author(s): Ionuţ-Cosmin Codrea / Language(s): English Issue: 5/2021

Articolul aduce în atenția istoricilor de artă veche transilvăneană o serie de desene și acuarele reprezentând picturile murale ale bisericii „Sfântul Nicolae” din Bârsău, realizate în secolul al XIX-lea. Dintre cele 15planșe păstrate încă în registrele Muzeului Maghiar al Arhitecturii și Centrului Documentar pentru Protejarea Monumentelor de la Budapesta, una îi aparține lui Horváth Miklós, restul lui Szinte Gábor – ambii profesori de desen la Școala Superioară Regală Maghiară de Stat din Deva în perioada 1882-1886. Valoarea de neprețuit a acestor desene este efectul direct al degradărilor continue ale picturilor bisericii din Bârsău. Stadiul dezastruos de conservare din ziua de astăzi face ca cercetarea picturilor datate în a doua jumătate a secolului al XVI-lea să fie aproape imposibilă pornind de la realitatea in situ.

Neagoe Basarab at Sinai

Author(s): Alice Isabella Sullivan / Language(s): English Issue: 5/2021

Mănăstirea Sfânta Ecaterina de pe Muntele Sinai păstrează un portret al lui Neagoe Basarab și al familiei sale, pictat pe capacul interior al unui scrin din lemn. Imaginea oferă dovezi fizice ale contactelor dintre Țara Românească și Mănăstirea Sinai în timpul lui Neagoe Basarab, a cărui domnie a continuat îndelungata tradiție a patronajului domnilor români asupra locurilor sfinte.

The Painter Grigorie Popovici and His Master Jovan. Contacts Between East and West During the Second Half of the 18th Century

Author(s): Cristina Cojocaru / Language(s): English Issue: 5/2021

Grégoire Zugravul (‘le Peintre’), connu toute sa vie comme Papathodor, Popovici et Frujinescu, a été l’un des peintres les plus importants de la Valachie à la fin du XVIIIe siècle et l’initiateur du courant d’occidentalisation dans l’art local. Constantin Săndulescu-Verna a découvert dans un carnet de croquis ayant appartenuau peintre que Grégoire est né près de Bucarest, dans le village de Frunzănești, au sein de la famille du prêtrepeintre Tudor, et qu’il a fait son apprentissage en 1766, à la l’âge de 16 ans, auprès d’un certain maître Jean / kirIancu. Ensemble, les deux hommes ont voyagé pendant dix ans sur le territoire de l’Empire des Habsbourg etont signé ensemble l’iconostase du monastère de Lepavina en Croatie, ainsi que celui de l’église de la Nativité de Saint-Jean-Baptiste à Székesfehérvár, en Hongrie. De retour en 1777, Grégoire a commencé une carrière prolifiqueen tant que peintre d’icônes; mais il a également peint les fresques de l’Église de l’Icône (Biserica Icoanei) àBucarest, des enluminures de manuscrits et des peintures à l’huile, y compris la vaste composition historique représentant Nicolas Mavrogheni distribuant des récompenses aux soldats qui avaient participé aux combatscontre les Autrichiens (1789), aujourd’hui dans les collections du Musée National d’Art de Roumanie, à Bucarest. Jusqu’à présent, cependant, l’identité de Maître Jean et la portée européenne de la carrière de Grégoire n’étaient pas connues en Roumanie. On considérait à tort que Jean devait être un peintre local, identifié soit au maître de l’école de peinture de l’évêché de Râmnic, soit à Ivan ‘le Russe’ (Rusul), maître de l’école de peinture du monastère de Căldărușani. Plus récemment, C. Săndulescu-Verna et M. Sabados ont supposé qu’il pouvait être d’origine balkanique, mais sans réussir à repérer son identité précise : peut-être un peintre grec ou macédo-valaque. La présente étude relie pour la première fois les recherches roumaines sur ce sujet à celles menées en Serbie(Aleksandra Kučeković), Bulgarie (Emmanuel Moutafov) et Bosnie-Herzégovine (Ljiljana Ševo). Les documents permettent d’identifier ‘kir Iancu’ avec Jovan Četirević Grabovan, aroumain d’Albanie, auteur de fresques dusanctuaire et de la nef de la cathédrale épiscopale de Roman (Moldavie). La carrière de ce dernier est jalonnéepar les étapes d’un parcours remarquable pour cette époque. Ses voyages relient littéralement l’Occident à l’Europe de l’Est, de la Croatie en Russie à travers Buda et Bucarest, et dessinent une perspective entièrementnouvelle sur les relations qui animaient le milieu culturel des peintres valaques du XVIIIe siècle. Comme Jovan, son élève Grégoire a joué également le rôle d’un ‘véhicule’ exemplaire des transferts culturels entre Occident et Orient, maillon d’un grand réseau commercial et politique développé à l’intersection des trois grands Empires: ottoman, russe et autrichien. Il a influencé de manière décisive l’évolution de l’atelier de peinture du monastèrede Cernica et s’est imposé comme une figure clé de la scène artistique locale ; il a été l’un des premiers peintresà moderniser l’art local. Par-delà les éclaircissements qu’elle apporte sur l’apprentissage de Grégoire Popovici,cette étude permet aussi d’attribuer les icônes de l’iconostase de l’Église Manea Brutaru de Bucarest au peintreJovan Četirević Grabovan, et d’identifier dix nouvelles oeuvres du peintre Grégoire, y compris les fresques del’Église de l’Icône à Bucarest. Elle transcrit sept inscriptions inédites des icônes de cette église et identifie le ssources artistiques du cahier de modèles du peintre et des icônes de l’iconostase de la chapelle dédiée à Saint Lazare au monastère de Cernica dans un exemplaire de la Bible Ectypa ayant appartenu au même Maître Jean.

‘Saints and Soldiers’. 19th-Century Russian Religious Art in Southern Bulgaria

Author(s): Angel Nikolov / Language(s): English Issue: 5/2021

Articolul prezintă câteva observații asupra a două instituții monahale rusești înființate pentru comemorarea vitejiei și eroismului soldaților și ofițerilor ruși morți în timpul războiului ruso-turc din 1877-1878: Mănăstirea Înălțării Domnului, cu biserica „Sf. Alexandru Nevski”, construite între 1879-1882 pe dealurile Bakadzhik de lângă Yambol, la ordinul celebrului „General Alb” Mihail Skobelev, și Mănăstirea Nașterii Domnului din orașul Shipka, construită (și probabil și sfințită în 1902) la inițiativa mamei generalului, OlgaSkobeleva, de către un comitet director condus de diplomatul și omul de stat rus Nikolai Ignatiev.

Revealing the History of the Objects. A Synergy between Restorers and Chemists (RICONTRANS Project Research)

Author(s): Ana Dumitran / Language(s): English Issue: 5/2021

The ‘life’ of an object (the date of creation and its ‘adventure’ throughout time) can be revealed through a masterly interplay of historical, conservation, and scientific investigation. This is why a fruitful collaboration between chemists and restorers within the RICONTRANS Project(Visual Culture, Piety and Propaganda: Transfer and Reception of Russian Religious Art in the Balkans and the Eastern Mediterranean (16th-early 20th c.) has been initiated, in order to gain new insights into the phenomenon of the transfer and reception of Russian iconography in Transylvania.