Prilog antropologiji gvozdenog doba na tlu Jugoslavije
Contribution to the Anthropology of the Iron Age in Yugoslavia

Summary/Abstract: Les tombes à incinération ne présentent pas les données plus importantes pour les études anthropologiques, mais, avant tout, ailes peuvent être employées lors de reconstruction du phénomène même d’inhumation, elles complètent les éléments du culte et ainsi de suite. Exceptant cela, dans nos conditions, les fragments des os humains provenants de ces tombes ne sont pas conservés pour une étude anthropologique. A cause de la manque de cette même tradition anthropologique, le matériel ostéologique provenant des tombes à inhumation est dans certain mesure mieux conservé et préparé pour l'élaboration anthropologique. Les stations archéologiques provenant de la période des recherches plus ancienne (avant et après la guerre) et enfermant les fragments des os humains n’étant pas enlevés ou étant par le temps perdus, n’est pas négligeable. Ce nombre remonte jusqu’au 50 (v. la liste dans : Mikié, Ž., 1981, p. 147). De l’autre côté, le matériel anthropologique provenant de 20 localités est conservé, étudié et publié. Il s’agit des localités suivantes, appartenant à l’âge du fer sur le sol de la Yougoslavie: Magdalenska gora (28 crânes), Vučje njive (21 squelettes), Škocijanske jame (10 crânes), Stična (50 squelettes mal conservés), Jezerine (16 crânes), Donja Dolina (14 crânes provenant des recherches plus anciennes), Gomolava-la tombe collective II (78 squelettes), Kupinovo (1 crâne), Vašarovine (2 crânes), les localités sur Glasinac (après la révision 18 crânes), Bela Crkva (1 crâne), Belotié (2 crânes), Kriva Reka (4 crânes), Hajdučka Vodenica (28 squelettes mal conservés), Glogovik (3 squelettes), Trebenište — Tri čeljusti (22 squelettes) et Gevgelija (33 squelettes). Environs 330 contenus anthropologiques proviennent de ces 17 localités. Un petit nombre a dû être mesuré par les méthodes anthropologiques et un grand nombre a présenté les données exclusivement démographiques à cause de la conservation faible et incomplète. — Mais; les informations obtenues sur le plan bioanthropologique pour la période de l'âge du fer sur le sol yougoslave sont d’une importance particulière. La constatation concernant l’âge du bronze est toujours valable. — Le processus de brachvcrânisation continue plus loin, ainsi qu’à l’âge du fer existe déjà un noyau de la brachvcrânisation territorialement limité par les localités entre la région de Podrinje et la région près des Alpes. L’ancien noyau néo-énéolithique méditerranéen (dolichocrânien) dans les Balkans centraux et occidentaux n’existe plus. Malgré l’infiltration des anciens types anthropologiques venant de la direction du nord et de l’est dans les périodes anciennes, à l’âge du fer ancien le substrat anthropologique n’a pas essentiellement changé. Ce fait est confirmé par le type anthropologique dinarique planoccipitale (brachycrâne) qui fait la base fondamentale dans la plus grande partie de la population de ce temps-là, mais ayant en vue qu’il est sûrement le résultat d’un développement continu bioanthropologique. Le processus de gracilisation (soulagement de la masse des os qui participe dans la formation d’un squelette) est toujours présent et il semble qu’il accompagne synchronemment le processus de la brachycrânisation (changement des mesures allométriques, surtout de la partie cérébrale de la crâne) jusqu’au Moyen âge, quand apparaît le processus de dégracilisation de la population de nos régions. Pour la période de l’âge du fer récent les nouvelles trouvailles anthropologiques provenant de la localité de Donja Dolina et des Pećine avaient présenté nouvelles données concernant la population latène en Yougoslavie. Auparavant, nous n’avons eu qu’une crâne celtique de Kupinovo, publiée par V. Lebzelter (1935). Nous avons maintenant le matériel anthropologique de la localité de Donja Dolina à côté des trouvailles plus anciennes il existe le matériel d’une tombe massive avec au moins 24 squelettes individuels. Les résultats de l'étude anthropologique les éliminent du cercle de la population autochtone et les rangent dans un phénotype gracil dolychomésocrânien de petite taille. Il était très difficile déterminer et interpréter ce type soit du point de vue anthropologique soit ethnique à cause d’un petit nombre de crânes conservées. Une révision du phénomène des tombes massives (par ex. celles à Gomolava datées par N. Tasić dans la période de transition entre l’âge du fer ancien et récent), montrerait s’il y s’agit »d’une nouvelle manière d’inhumation« comprenant les nouveaux sacrifices humains dans la même tombe avec une personne supérieure et peut-être qu'il y s’agit d’un nouveau phénomène encore toujours inconnu et isolé d’une sorte tout à fait différente. Cette révision ne serait pas bien sûr principalement anthropologique, parce qu’il faudrait analyser les conditions de trouvaille, les éléments de la culture matérielle, la chronologie etc. La nécropole latène à Pećine, pour la plupart archéologiquement recherchée, avec 26 tombes à inhumation et 17 tombes à incinération, a présenté toutes autres données sur la structure anthropologique d’un groupe de population latène dans le Bassin danubien. La polytypie évidente affirme l’existence du type humain brachycrâne et dolychocrâne. Ce dernier type est identique anthropologiquement et diffère par tout son matériel osseux des autochtones de la Péninsule balkanique de la fin de période préhistorique. La partie brachycrâne de la population latène de la localité Pećine pourrait être inclue dans le noyau anthropologique autochtone tandis que la partie dolychocrâne avec assez d'indications pourrait être liée au groupe de l’Europe occidentale (selon le dendrogramme 1). L'hétérogénéité expressive de ce groupe de population, avec les délimitations anthropologiques mentionnées, montre les données concernant la pénétration bioanthropologique du haut dégré à l’intérieur de certains groupes locaux de population à la fin de la période préhistorique sur le sol yougoslave. Les mechanismes de ce processus ainsi que tous les facteurs qui l’influencent ne sont pas connus dans leur totalité, parce que l’hellénisme et ensuite la période de la domination romaine nous fournissent par un minimum de données, étant donné que les trouvailles anthropologiques provenant de cette époque longue de plusieurs siècles sont tout à fait pauvres et seulement une petite partie est conservée pour l’étude anthropologique après les recherches archéologiques.

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