Prilog antropologiji bronzanog doba na tlu Jugoslavije
Contribution to Anthropology of Bronze Age in Yugoslavia

Summary/Abstract: On n’a pas pris en considération dans cette contribution les restes des squelettes provenant des tombes à crémation qui se propage de plus en plus dans l’âge du bronze récent. La cause en est le fait que les données obtenues par leur élaboration peuvent présenter seulement des éléments démographiques fondamentaux (l’appartenance sexuelle et l’âge individuel, le nombre d’individues dans une tombe), les restes des os des animaux brûlés ou pas brûlés etc. Alors, on peut obtenir les données qui peuvent aider exclusivement lors de la reconstruction archéologique de l’acte même de la crémation (et presque rien au sens de l’appartenance anthropologique et de la reconstruction et de l’interprétation bioanthropologique) ce que ne pourrait pas alors être le contenu de cette contribution. Le contenu anthropologique des tombes avec les restes des squelettes inhumés sur le sol de la Yougoslavie est conservé pour l’étude anthropologique sur les localités suivantes (allant au sens géographique de l’occident vers l’orient): Brinjeva gora (5 squelettes), Bezdanjača (23 crânes), Varvara(1 crâne), Ljubomirskopolje/Ljeskova glavica (2 crânes), Bela Crkva (3 squelettes), Mokrin (310 squelettes) et aussi les localités étudiées en détails dans cette contribution — Rudine, Preočanska kosa et Čitluk autour de la source de la rivière Cetina (les restes fragmentaires de 23 individues, parmi lesquelles 3 crânes ont pu être étudiés en détails), ainsi que Banjica près de Peć (Kosovo) ( 1 squelette mal conservé de la tombe centrale du grand tumulus en terre). Ayant en vue qu’on a constaté dans l’archéologie l’existence de quatre grandes régions culturelles (est-alpine, adriatique-balkanique occidentale, balkanique centrale et pannonienne-danubienne), comme on a présenté dans le quatrième tome de la Préhistoire des pays yougoslaves — l’âge du bronze, on peut donner un commentaire correspondant du point de vue anthropologique de l’état actuel des recherches. Ce commentaire embrasserait d’un côté une partie du processus bioanthropologique de la brachycrânisation, et de l’autre côté — certains problèmes ethnogénétiques concernant la période de l’âge du bronze sur le sol de la Yougoslavie. On a constaté sûrement un centre de la brachycrânisation dans les Balkans centraux à l’époque de l’âge du fer ancien, et les crânes brachycrâniens les plus anciens proviennent de la couche de Starčevo sur la localité Lepenski vir (Mikić, Ž., 1981). On a présenté dans l’introduction la situation anthropologique dans l’énéolithique de la Yougoslavie — à cause de la manque des données c’est pratiquement l’une des questions ouvertes pour l’anthropologie préhistorique. L’unique grande nécropole recherchée et étudiée jusqu’à présent archéologiquement et anthropologiquement provenant de l’âge du bronze est la nécropole à Mokrin, dans la région culturelle pannonienne-danubienne. Dans son contenu anthropologique une partie de population brachycéphale appartient à la race soi-disante Tauride (Glockenbecher), et une plus grande partie appartient à une variété brachycéphale que les anthropologues hongrois n’ont pas clairement définie (Gy. Farkas-P. Liptak, 1971). Cela signifierait sûrement que le processus de brachycrânisation, commencé plus tôt au cours du IIIeme millénaire de l’ère ancienne n’a pas été rompu ce que devraient prouver les nouvelles trouvailles des crânes — avec cela qu’alors aurait lieu la révision des rapports entre les processus de brachycrânisation-dinarisation, deux processus fondamentaux anthropogénétiques dans la préhistoire de la Yougoslavie. Mais, l’âge du bronze, ou — IIeme millénaire de l’ère ancienne, si l’on dit tout à fait globalement — mène, dans le domaine anthropologique, à une consolidation de la population préhistorique sur le sol de la Yugooslavie. L’ancienne partie de la population méditerranéenne (de la variété gracile et robuste) est présente sur toutes les localités étudiées anthropologiquement et dans toutes les régions culturelles de l’âge du bronze en Yougoslavie. L’élément ethnique et anthropologique nordique avec ses variétés, étant par ex. dans la nécropole de Mokrin au nord du pays, très haut dans la plaine pannonienne, a été présent mSme avec 44% et il n’arrive pas profondément jusqu’à la partie continentale. Il est constaté seulement à Bezdanjača au sud de la Save et du Danube, et on doit mentionner qu’il est arrivé aux Balkans probablement de l’Europe centrale. Les restes des types du paléolithique récent (par ex. chromagnones) apparaissent dans un pourcentage de plus en plus moin. Les traces des types anthropologiques orientaux sont encore plus faibles. Ce signifierait que „ le noyau anthropologique méditerranéen néoénéolithique” n’a pas été rompu dans l’époque de transition du IIIeme millénaire, mais qu’il continue sa ramification. Au contraire de la situation dans le domaine de la culture matérielle, dans le domaine de la culture matérielle, dans le domaine anthropologique s’est manifestée la suite d’un développement continué (le processus de brachycrânisation et de dinarisation de la population) qui a crée la base pour la formation des groupes plus compactes ethniques et anthropologiques, fondés sur les traditions culturelles locales, et avant tout sur les développements bioanthropologiques. L’intensité et la dynamique de l’assimilation et de l’adaptation dans les cadres des groupes plus nombreux ont eu sûrement un rôle décisif dans cette période de la préhistoire aussi, mais il peut être mieux présenté seulement par les nouvelles trouvailles anthropologiques.

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