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Problema maleficului în basme
The problem of evil in fairy tales

Author(s): Nadia Gabriela Mirea
Subject(s): Customs / Folklore, Cultural Anthropology / Ethnology, Sociology of Culture, Sociology of Literature
Published by: Editura Universităţii din Bucureşti
Keywords: Evil and good; evil femininity; Mother-in-law, envy; Iele; madness; Muma-Pădurii; kidnapping; Zmeoaica; revenge; acute evil and chronic evil; the decrease of the evil;

Summary/Abstract: Le mal, dans le domaine de la création populaire, peut recevoir beaucoup de voies interprétatives. C’est pourquoi cet article, par des raisons méthodologiques, va proposer une approche de plusieurs perspectives. Premièrement, on a examiné le rapport entre le mal et le bien - tantôt par des formes de confrontation directe, tantôt par l’intermédiaire d’un certain personnage qu’il va éloigner jusqu’à l’exil de la communauté. Deuxièmement, on a identifié des formes maléfiques qui sont spécifiques à certains personnages du conte. C’est le cas de la Belle-Mère qui s’avère incompatible avec ses beauxenfants, ayant une perspective déformante sur la réalité, jusqu’à devenir une mère toxique et une femme avec double face. Si nous parlons des personnages comme Iele, celles-ci peuvent provenir tantôt du royaume de la mort et, en conséquence, elles se manifestent seulement dans un environnement nocturne, tantôt du royaume de la vie, comme des femmes possédées qui peuvent être nos voisines et qui se déchaînent sans entraves toute la nuit. Un autre personnage maléfique, La Mère du Bois (Muma-Pădurii) ne doit pas être oublié, parce qu’elle représente parfois un autre nom pour les cauchemars de la femme adulte et, en conséquence, on pourrait donner le nom d’un complexe psychique; autrement elle a la signification d’une femme damnée, très dangereuse si elle n’est pas évitée. Il ne faut pas oublier le cas de la femme-ogre (Zmeoaică, un personnage spécifique de la culture populaire roumaine) qui signifie un mal persévèrent qu’on ne peut presque jamais arrêter et qui nécessite l’alternance des styles de combat. Troisièmement, quelques-unes des possibles composants du mal féminin: le doute, la dissimulation, le despotisme, l’illusion sont identifiés soit dans le cadre des couples de personnages maléfiques, soit sont individualisées pour chaque personnage à part. Ainsi, la caractéristique de la Belle-Mère est la malade d’envie. Des Iele prouvent une folie avec la nuance chorégraphique. Le personnage Muma-pădurii possède les ruses d’une criminelle exilée tandis que Zmeoaica est une allégorie de la vengeance déchaînée. Dans le quatrième, sont identifiées quelques formes du mal, surtout d’ordre onomastique, temporel et de l’espace pour les personnages rappelées antérieurement. Le mal peut être génétique, peut avoir de différents degrés d’intensité, peut espérer dans l’ombre ou peut rater la victoire dans le dernier instant. Cinquièmement, la maléfique est suivie aussi par ses formes d’action, par la tentation de dégrader ou d’annuler l’existence d’un certain personnage ou de comprendre tout l’horizon immanent soit tout de suite (et nous rappelons ici le vol des astres protecteurs dans quelques contes), soit par un long processus (des complots et des degrés de plus en plus élevés de mal). Pour la dernière partie de cet article, nous trouverons mentionnées contre la maléfique aussi quelques solutions préventives (le respect pour certaines rituels, la délimitation des interdictions, l’utilisation de certaines stratégies d’approche des êtres mauvais), mais aussi des solutions curatives, liées à des incantations, des plantes médicinales, des expéditions punitives. Cette partie est présente dans tous les contes parce qu’on se constitue comme un remède nécessaire par lequel le bien vaincra finalement.

  • Issue Year: XLVIII/2012
  • Issue No: 3
  • Page Range: 239-248
  • Page Count: 10
  • Language: Romanian