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ИНТЕГРАЦИЈА ДРУШТВЕНИХ НАУКА И УНИВЕРЗИТЕТ
THE INTEGRATION OF SOCIAL SCIENCES AND THE UNIVERSITY

Author(s): Petar Kozić
Subject(s): Law, Constitution, Jurisprudence, Sociology of Law
Published by: Правни факултет Универзитета у Нишу

Summary/Abstract: Toujours plus nombreux sont ceux qui consacrent la plus grande attention à la question 'de l'intégration des sciences sociales, sous l'influence de la logique des choses et des rapports dans la pratique de l'être social. Dans notre société où l'on assiste à d'intenses transformations dans l'économie, les conceptions morales, le mode de vie et les loisirs, la psychologie et les rapports socio-politiques, la famille, les campagnes, etc., le problème d'une collaboration pratique rationnelle des sciences sociales qui étudient les divers aspects de ces problèmes, se présente comme une question importante dans le contexte des autres questions essentielles pour le développement des connaissances scientifiques et des actions pratiques.L'intégration ne détruit pas l'autonomie des sciences sociales particulières. En effet, l'intégration n'est pas une fusion des méthodes et des systèmes scientifique particuliers, mais un effort planifié, conscient et organisé pour coordonner les études particulières des problèmes, puisque les phénomènes sociaux ne sont que les éléments d'un tout. La collaboration, l'utilisation des résultats en commun, l'entraide dans la recherche, l'étude détaillée des problèmes — tel est le but de l'intégration. L'intégration des sciences sociales contribue à la solution du problème de l'unité, de la théorie et de la pratique. La diversité de la vie pratique est tellement grande que seules des études complexes peuvent offrir aux hommes la possibilité de s'orienter dans les conditions relativement les meilleures. La pratique ignore les cloisonnements intérieures mécaniques, de sorte que, du point de vue théorique, elle s'exprime dans l'unité de conception. Le problème de l'intégration des sciences sociales est donc directement lié à celui du rapport entre la science et la pratique. L'université est, sans doute, une institution qui, par son caractère aussi bien que par ses buts, peut et doit être une „coopération" des sciences, le cadre de l'indispensable intégration des sciences sociales et des autres sciences. En l'état actuel des choses, nous nous trouvons en présence d'une fédération assez lâche d'unités technico-scientifiques isolées qui trouvent parfois des points de contact sur une base, plus ou moins formelle. La collaboration entre les facultés se situe à peine au-dessus d'une tentative déclaratoire d'intégration scientifique; bien plus, dans le cadre même des facultés, on relève un exclusivisme corporatif entre les séminaires, les chaires, les institutes et les individus. D'ailleurs, si le travail universitaire de cabinet et un type d'instruction spéculativo-verbale prédominent, la collaboration mutuelle, l'intégration des projets scientifiques n'est qu'un leurre. La réforme de l'université est nécessaire même de ce point de vue. En tant qu'institution qui, dans un certain sens, concentre les recherches et les interprétations scientifiques, elle doit unifier les différents travaux et assurer la coopération scientifique entre les facultés et entre les chaires. L'organisation de l'université devrait être le résultat d'un débat scientifique compte tenu des impératifs de l'intégration scientifique, mais sans perdre sa structure spécifique. Les instituts, les centres, les groupes de recherches, les laboratoires techniques se présentent, en- plus des chaires, des séminaires etc., comme une nécessité toujours plus impérieuse pour les universités dont le contenu nouveau dans les coditions contemporaines du développement scientifique (et en Yugoslavie, dans les conditions spéciales d'un développement socialiste planifié) exige une modification radicale des formes d'activité.

  • Issue Year: IV/1965
  • Issue No: 4
  • Page Range: 179-185
  • Page Count: 7
  • Language: Serbian