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Problem mlađeg gvozdenog doba u zapadnoj Srbiji u svetlu otkrića u Krajčinovićima kod Priboja
The Problem of Early Iron Age in Western Serbia in the Light of the Discovery in Krajčinovići near Priboj

Author(s): Mihailo Zotović
Subject(s): Anthropology, Archaeology, Cultural history, Social history, Ancient World
Published by: Akademija Nauka i Umjetnosti Bosne i Hercegovine
Keywords: Western Serbia; archaeology; necropolis; bronze helmet; iron spears; fibulae;

Summary/Abstract: Déjà depuis la période de Nikola Vulić i Karl Patsch, on a considéré que la Serbie occidentale a été peuplée par les Celtes et que les Scordisces avaient possédé à la proximité immédiate de Titovo Užice une ville, nommée selon les inscriptions sur les monuments votifs romains Capedunum. Beaucoup d’années plus tard une opinion semblable ont eu G. Alfôldy et J. Todorovié, considérant, entre autre, que les Scordisces, peuplant les régions aux alentours de Titovo Užice, avaient fait une zone-tampon entre les Autariates et les Dardaniens, dont les rapports n’ont pas été toujours amicaux. Mais, les recherches postérieures historiques et archéologiques avaient montré qu’il n’existent pas les épreuves matérieles pouvant être mises en rapports avec les Celtes ou les épreuves pour le soi-disant »latène illyrien«. Il y faut avoir en vue le travail de F. Papazoglu, consacré au centre municipal romain près de Požega et les travaux de sondage de l’auteur de ces lignes. Jusqu’à l’an 1971 en Serbie occidentale nous avons la situation suivante: les tumulus des princes d’Atenica et de Novi Pazar, la plus grande partie de la nécropole à Pilatoviéi avec le tumulus du prince recherché plus tard, les trouvailles provenant de Godljevo, le casque en bronze et les lances en fer provenant de la tombe 1 du tumulus V à Ražane près de Kosjerié, ont été les ensembles les plus récents de l’âge du fer ancien et sur la base des recherches effectuées jusqua ce tempslà n ’a pas pu etre possible établir une continuité culturelle et chronologique entre le Vème siècle avant n. è. et les périodes récentes. Nous pensons qu’il faut étudier le problème en question dans le contexte des événements historiques concernant avant tout l’histoire de la tribu illyrienne des Autariates d'un côté et les manifestations de la culture latène sur les territoires de la Bosnie orientale et de la Serbie occidentale de l’autre côté 11 y faut avoir en vue les événements liés à la migration des Autariates sur le territoire plus large de la Serbie ayant lieu dans la deuxième moitié du Vème siècle avant n. è, et étant provoquée par les motifs inconnus ju sq u a présent. On met en rapport avec cette migration la trouvaille des bracelets illyriens et d’une ceinture de Mramorac dans la partie du nord-est de la Serbie dont la datation est approximativement concordante avec la rupture de la continuité culturelle et chronologique sur la région plus vaste du sud-ouest de cette république. Une autre période est remplie de migration des Autariates étant en rapport avec leurs guerres avec les Tribales que F. Papazoglu situe à l’époque après l’action guerrière d’Alexander Macédonien contre la même tribu après l’année 335 avant n. è., dont on peut conclure que les Autariates avaient présenté jusqu’à ce temps-là une force militaire indicative. Après ce temps-là et surtout après la mort d’Alexandre Macédonien en 323 avant n. è., existent les tendences des irruptions plus fortes des Celtes dans l'intérieur continentale et leur influence sur la Bosnie devient plus forte et selon la position géographique de la Serbie du sud-ouest, aussi sur cette région. Sur le territoire de la Bosnie orientale, selon J. Todorovié, on peut compter entre les années 279 et 150 avant n. è. avec T existence de leurs groupes ethniques. Ayant en vue une telle situation historique on peut étudier les manifestations de la culture du latène sur le territoire de la Bosnie orientale étant surtout intensives après Tannée 350 avant n. è. (phase V. b de la culture de Glasinac — La Tène II selon Tischler — Déchelette). En Serbie occidentale on a découvert la première trouvaille ayant les éléments de la culture hellène en 1971 à Krajčinovići près de Priboj sur Lim dans un tumulus de la construction classique en terre e t en pierre. Cette trouvaille peut être datée à la fin même du Ilème siècle avant n. è, La partie la” plus intéressante de ce tumulus représente la partie centrale où étaient découvertes 25 individues demiincinérées — hommes adultes» femmes et enfants, étant posées sur le sol plein de cailloux et en forme circulaire avant le diamètre cca 3 m. Le matériel mobilier consiste des vaisselles en céramique et en bronze, des armements et des harneis et des bijoux en bronze et en argent à côté des fibules nombreuses de latène moyen et récent. Sur la base de ce matériel et de la manière de l’inhumation on peut conclure que cette trouvaille est en plusieurs détails concordante avec la trouvaille à Malireviéi près de Čaj niée, environ 35 km au nord-ouest de Krajčinovići, sur le territoire de la Bosnie orientale, découverte par Ć. Truhelka et publiée en 1909, Les inhumations pratiquées sur plusieurs localités latènes à notre pays et un exemple hors de notre territoire démontrent une certaine ressemblance avec la manière d’inhumation à Krajčinovići. Il faut mentionner l’inhumation de plusieurs individues dans le fossé sépulacral à Vir près de Posušje, ensuite l’inhumation collective, c’est-à-dire l’incinération au crématoire à Gorica près de Ljubuški, ensuite les inhumations de deux ou plusieurs individues dans les fossés sépulcraux en forme circulaire à Donji Grad à Osijek et enfin l’inhumation collective de 5 individues dans la tombe circulaire de la couche latène à Gomolava, découverte en 1979. Une analogie précieuse hors de notre territoire représente une tombe collective en forme circulaire nu territoire thrace en Olténie, laquelle E. Comça a attribuée eux influences grecques, c’est-à-dire aux Scordisces. L’inhumation collective à Krajčinovići, ainsi que celle à Mahrevići, a été exécutée dans le tumulus ce que comprend la pratique d’inhumation de la population autochtone, alors illyrienne. Mais, toute autre partie du culte sépulcral plus intime, liée immédiatement au acte d'inhumation, peut être difficilement attribuée aux coutumes de la population autochtone. Justement ce segment de la culture spirituelle, étant étroitement lié à l'individue même d'un peuple, démontre, selon toute apparence le fait qu’il existe, à côté du matériel dominant de la production latène un élément ethnique celtique. De cette manière, comme il semble, serait mise en question l’homogénéité ethno-culturelle de la base illyrienne déjà avant l’arrivée des Romains dans ces régions. Etudiant cette trouvaille de Krajčinovići à la lumière des faits et des opinions exposés on peut conclure qu’exceptant son importance pour la solution finale des problèmes de l'art clu fer récent en Serbie occidentale, cette trouvaille a danas ses certains aspects l’importance plus large qui dépasse ses cadres régionaux.

  • Issue Year: 1987
  • Issue No: 25
  • Page Range: 51-62
  • Page Count: 14
  • Language: Serbian