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Iz numizmatičke zbirke Arheološkog muzeja u Splitu
From the Numismatic Collection of the Archaeological Museum in Split

Author(s): Ivan Marović
Subject(s): Archaeology, Economic history, Social history, Ancient World
Published by: Akademija Nauka i Umjetnosti Bosne i Hercegovine
Keywords: Illyrian coins; silver coins; Illyrian numismatics; Archaeological Museum of Split;

Summary/Abstract: Dans cette contribution l’auteur présente les monnaies illyriennes frappées dans les villes méridionales de Skodra et de Lissos avec les émissions du roi Genthios, les monnaies des Daorses, des pièces d’argent de Ballaios ainsi que le dépôt des monnaies de bronze de la colonie grecque de Pharos, provenant de l’île de Hvar. Dans l’introduction, l’auteur souligne le peu d’intérêt qui existe chez nous pour la numismatique illyrienne. Il mentionne les travaux de D. Rendić-Miočević, les seuls qui traitent systématiquement de ces problèmes. L’auteur mentionne en outre l’archéologue albanais S. Island, qui a récemment établi une classification nouvelle des monnaies illyriennes (Skodra, Lissos et Genthios), complétant et modifiant la classification précédemment établie par Evans et Brunšmiđ. A) Les monnaies de Skodra, Lissos et Genthios. Dans ce passage, l’auteur présente les pièces provenant des villes ci-dessus conservées au Musée archéologique de Split. II cite deux pièces de Genthios frappées à Skodra (n° 1—2), et une autre frappée à Lissos. Il est intéressant de noter qu’en ce qui concerne seulement une pièce, on sait où elle a été découverte: c’est Gardun, l’une des agglomérations fortifiées de Dalmatie, où a été stationnée plus tard la V ile légion. La plupart des pièces mentionnées ici (4— 13), appartiennent à la phase IV de la classification disiami, et ont été forgées après la chute de l’Etat illyrien et la capture de Genthios, emmené en esclavage en 168. A côte des légendes qui accompagnent les noms des magistrats connus jusqu’à présent,l’auteur donne de nouvelles variantes avec le nom (n° 7—-10), ainsi que de noveaux noms de magistrats (n° 11) tels que: La plupart des pièces présentées ici appartenaient à la collection du Dr. K. Stockert. B) Les monnaies de Daorses à légende sont peu nombreuses. À celles qui sont déjà connues l'auteur en ajoute deux.» qui sont conservées au Musée archéologique de Split. Il souligne la différence existant entre les moules de ces deux pièces. C) Les pièces d’argent de Ballaios étaient également, jusqu’à présent, peu nombreuses. L'une de celles qui figurent ici se trouvait dans l’ancienne collection Fanfogna, à Trogir. Ce spécimen est d'une facture remarquable, particulièrement l'avers. A cette occasion l’auteur présente également l'opinion de H. Ceka sur la personne de Ballaios (note 9), qu’il retrouve dans l'un des parlementaires de Genthios avec Anicius aux environs de Skodra. S'appuyant sur les pièces de Ballaios qui figurent au Musée archéologique de Split, l'auteur estime qu’il faut abandonner l’ancienne division de ces pièces de Ballaios c’est-à-dire des pièces forgées, à deux endroits, Rhizon et Pharos, et indique le procédé méthodique à suivre lors des analyses futures de ces pièces. Il faut 1) procéder à l'étude des pièces présentant le seul nom de Ballaios (nombreuses variantes d’avers au Musée archéologique de Split), et 2) étudier les pièces portant le titre du souverain en s’appuyant sur les portraits des pièces en argent. Le grand nombre de pièces de Ballaios, par rapport, par exemple, à celles de Pharos, incite l’auteur à croire — bien que Rome ait effectué bien des pillages après que Gentius eût été emmené en esclavage — que le territoire illyrien était assez puissant pour se consolider économiquement, et faire du commerce. D) Le dépôt de monnaie de Pharos. Il est question ici, pour la première fois, des pièces de bronze découvertes en 1900 près du village de Vrbanj dans Pile de Hvar. C’est le second dépôt connu» jusqu’à présent » de pièces de monnaie d'une colonie grecque de la partie centrale du littoral adriatique. Ce dépôt comprenait 51 pièces» il n'en a plus que 45. Ces pièces furent frappées à Pharos après la destruction de la ville en 219. A en juger par certains avers de ce type de pièce identifiés antérieurement, sur l'endroit desquelles figure le portrait de Ballaios, et sur le -revers un cantharos et l’inscription A, ce dépôt appartiendrait au type mentionné. Les effigies qui figurent sur les avers de ce dépôt ne sont pas toutes les mêmes. On observe une différence de facture chez les artisans qui ont taillé le moule (sceau) du portrait, de Ballaios, d’une manière plus ou moins réussie. Au revers» le cantharos est il aussi façonné plus ou moins habilement — élégant, ou. épais et maladroit. Les caractères de l’inscription diffèrent eux aussi. D'une manière générale, les observations formulées par Brunšmid sont encore valables; la plupart des inouïes ont été faits de façon assez grossière, qui témoigne d'une certaine »barbarisation« des descendants des anciens immigrés venus de Paros. La forme des pièces et leur patine portent à croire qu'il s’agit là de monnaie de Pharos récemment frappée, puis enterrée pendant une période agitée de la vie de Pharos, et que leur propriétaire d’autrefois n'a plus jamais pu déterrer et utiliser.

  • Issue Year: 1976
  • Issue No: 13
  • Page Range: 221-243
  • Page Count: 31
  • Language: Croatian