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Pitanje vjerodostojnosti sabora na Duvanjskom polju
The Question on the Authenticity of the Assembly on the Duvno Field

Author(s): Muhamed Hadžijahić
Subject(s): Local History / Microhistory, Political history, Social history, 6th to 12th Centuries
Published by: Akademija Nauka i Umjetnosti Bosne i Hercegovine
Keywords: Duvno field; assembly; authenticity of assembly; history; 12th century;

Summary/Abstract: La plus ancienne mention de l’assemblée sur la plaine de Duvno, on peut trouver dans le IX-ième chapitre de la chronique du prêtre anonyme d’Antivari, qui été écrite vers la moitié du XII-siècle, peut être un peu plus tard. Parce q’il ne s’agit pas d’un document contemporain et que la déscription de l’assemblée, dans les rédactions existentes est en quelques détails anachronique, quelques auteurs nient complètement l’assemblée. Quelques-uns, d’autre part, admettent, que la déscription, laquelle prêtre d’Antivari a donnée, pourrait reflécter l’esprit du siècle et que le prêtre a trouvé les sources de ses narrations dans la vivante tradition populaire. Les autres auteurs, tous étant d’accord que le prêtre d’Antivari a donné de sa part à la déscription quelques détails, ont affirmé l’existence historique de l’assemblée, mais ils diffèrent d’avis en ce qui concerne le date de l’assemblée, c’est à dire le personnage du souverain qui a convoqué l’assemblée. Dans ce travail l’auteur part d’un concept avec lequel sont d’accord tous ceux qui ont étudié la chronique du prêtre d’Antivari; c’est à dire en présentant l’assemblée sur la plaine de Duvno, le prêtre d’Antivari a été tendancieux. Il a voulu trouver dans le passé les preuves de la prétention de l’église de Dioclée. C’était le motif principal pour la composition de la chronique. Les 35 premiers chapitres de la chronique ont été provenus d’une chronique plus ancienne, ce qu’a prouvé Medini à l’aide d’analyse linguistique. On pourrait nommer cette partie de la chronique Regnum Sclàvorum. Le prêtre d’Antivari l’a prise en la transformant et en imputant tout ce que lui a fallu pour construire les droits anciens de l’église de Dioclée et pour mettre en relief son importance. Le texte original du prêtre d’Antivari n’est pas préservé, mais il est certain que le texte même du prêtre a subi de maints changements. L’auteur considère que, en éliminant tout ce qu’est tendancieux dans le texte, il ne foudrait pas le refuser a limine. On a vu sur de plusieurs autres exemples que les narrations de prêtre étaient complètement authentiques. Etant d’avis que l’assemblée a pu avoir lieu sur la plaine de Duvno, l’auteur fait remarquer que le prêtre d’Antivari en composant le IX-ième chapitre, a fait usage des originals plus anciens (hors Regnum Sclàvorum, une note de la mission de Cyrille a été utilisée, aussi le prêtre même mentionne le livre Metodios). Parlant en faveur d’authenticité l’auteur met en relief le fait que le prêtre n’a pas eu grand intérêt d’imaginer l’événement sur lequel il a fondé son argumentation des droits historiques de l’archevêché de Dioclée. Au contraire, il est plus logique de considérer que le prêtre d’Antivari a ajouté à une événement historique authentique, ses constructions imaginées. De plus, l’auteur souligne que les narrations du prêtre, sauf les éléments tendancieux, peuvent être affirmées en nombreux détails par la comparaison avec des sources historiques compétentes. Premièrement il y a quelques narrations dans la déscription de l’assemblée de Duvno qui correspondent aux certaines données dans les textes De administrando imperio et Vita Basilii de Porfirogenit, mais il y a aussi d’autres sources où ces narrations trouvent leur confirmation. L’auteur indique que l’assemblée a pu avoir lieu en 885 ou plus probablement en 886. Il suppose (différemment des autres auteurs) que le commonitorium du pape Etienne le V(VI), envoyé à l’archevêque Dominique et aux presbytériens Jean et Etienne qui ont été délégués en pays des Slaves (Sclavorum fines), pourrait concerner l’assemblée de Duvno. Selon l’auteur, Budimir qui a convoqué l’assemblée, pourrait être le souverain d’une concrète »sklavinija«. Son règne serait du decembre 887 jusqu’au mars 917, ainsi l’auteur pour la première fois dans les études de l’assemblée de Duvno a essayé d’expliquer un passage dans la rédaction croate de la chronique du prêtre d’Antivari. En ce cas l’assemblée aurait le caractère d’un stanak. sur des questions internationales et des tribus. Ce n’est pas par hasard que la plaine de Duvno était choisie comme la place de l’assemblée, car elle se trouvait à la frontière des trois pays sud-slaves, La Croatie, La Paganie (Neretva) et La Bosnie. Il y a des indices qui montrent que Budimir pourrait être le souverain d’une »sklavinija« bosniaque. Cette »sklavinija« était hors de l’influence politique et culturelle de Byzance, beaucoup moins que La Croatie même. Par ce fait on peut expliquer la manque des nouvelles de Bosnie dans les sources byzantines. Porfirogenit non plus ne connait La Bosnie et ses deux villes que par le nom. Les recherches les plus recentes de Relja Novakovič excluent presque complètement l’opinion déjà acceptée que La Bosnie pourrait être dans la formation d’état de Caslav, c’est pourquoi Porfirogenit ne s’est pas occupe particulièrement d’elle. Un raison, de plus, pourquoi La Bosnie e été anonyme jusqu’à la moitié du X-ième siècle, était parce qu’elle se perdait dans une identification slave indéfinie. On nommait le territoire de La Bosnie »sklavonija« — »sklavinija« ,d’où dérivait le nom — ecclesia Sclavoniae pour l’organisation ecclésiastique de la Bosnie.

  • Issue Year: 1970
  • Issue No: 8
  • Page Range: 201-261
  • Page Count: 61
  • Language: Bosnian