Toponomastic Dilemmas Cover Image

Toponomastičke dileme
Toponomastic Dilemmas

Author(s): Žarko Muljačić
Subject(s): Ethnohistory, Social history, Lexis, Historical Linguistics, Sociolinguistics
Published by: Akademija Nauka i Umjetnosti Bosne i Hercegovine
Keywords: Toponomastics; toponyms; linguistics; linguistic zones; names of places;

Summary/Abstract: Y a-t-il des méthodes à l’aide desquelles on peut, avec succès, séparer les anciens toponymes des toponymes plus nouveaux, mais de telle manière qu’on n’examine pas tous ceux qui sont attestés dans une région? S’il y en a, quelles sont ces méthodes? 2. Est-ce qu’il faut embrasser autres matériaux linguistiques outre la toponymie? 1. À mon avis, il faut, en principe, s'efforcer, toutes les fois quand c’est possible, d’étudier tous les toponymes d’une région, ce qui est d’accord avec les principes du structuralisme classique, sans quoi, vu la spécificité du matériel, on ne peut pas appliquer les méthodes de la grammaire générative-transformationnelle. Si, cependant, les moyens financiers et ceux du cadre ne permettent pas un tel accès sur un front ample, on doit se servir des chemins de travers pour quoi existent trois manières principales, c’est-à-dire: a) on peut examiner par des sondages linguistiques bien choisis s’il existe un certain parallélisme entre l’extension des zones linguistiques conservatrices et les zones où les anciens toponymes sont concentrés; b) on peut se limiter, ce que d'ailleurs on fait dans la République Socialiste de la Serbie, sur certaines zones expressément actives quant à l’onomastique ce qui est dû aux processus historiques et ethnographiques; c) on peut se limiter sur certaines sortes de noms géographiques (géonymes) qui sont, comme on le sait du travail effectué jusqu'à présent, le moins exposés aux changements. Ce sont par ex. les hydronyrnes, an premier lieu les noms des eaux courantes et des lacs plus grands et, éventuellement, les oronymes. N’iimporte quelle manière qu’on choisisse, on peut s’attendre à ce que les formes non-adaptées »saillantes« nous signalent qu’il s’agit, dans le cas concret, d’un toponyme qui ne s’est pas adapté à la couche contemporaine ce qui ne doit pas dire obligatoirement qu’il provient de la couche la plus ancienne. 2. Les spécialistes de la toponymie doivent connaître les méthodes et les résultats des disciplines adjointes, tout d’abord ceux de l’anthroponymie aussi bien que de la dialectologie, synchronique et diachronique, de la région qu’ils examinent. Les résultats de la xénonymie, du folklore, de l’ethnographie et des sciences historiques adjointes leur sont, utiles. L’effort à trouver et à ranger le matériel de oes disciplines facilitera bien leur tâche. Résumant les faits exposés ci-dessus nous pouvons répondre aux questions posées: 1° oui, faute de mieux; 2° oui, mais pas seulement le matériel linguistique.

  • Issue Year: 1970
  • Issue No: 7
  • Page Range: 133-140
  • Page Count: 8
  • Language: Serbian