Contribution to the Studying of the Elements of Paleobalkan Cultural Tradition in the Folk Costumes of Bosnia and Herzegovina Cover Image

Prilog proučavanju elemenata starobalkanske kulturne tradicije u narodnim nošnjama Bosne i Hercegovine
Contribution to the Studying of the Elements of Paleobalkan Cultural Tradition in the Folk Costumes of Bosnia and Herzegovina

Author(s): Zorislava Čulić
Subject(s): Cultural history, Customs / Folklore, Ethnohistory, Cultural Anthropology / Ethnology, Sociology of Culture
Published by: Akademija Nauka i Umjetnosti Bosne i Hercegovine
Keywords: Costumes; clothes; long dresses; ethnography; canvas; customs;

Summary/Abstract: Dans cet article on parle d’un élément à part du costume féminin dans nos régions dinariques, dont on n’a était pas beaucoup écrit dans la littérature ethnographique chez nous. Il se rapporte à la chemise, dans laquelle nous trouvons l’analogie avec »tunica dalmatica«, et qui est en usage chez les femmes en Bosnie, Hercégovine, Zagora Dalmate et Monténégro. En Bosnie et l’Hercégovine on fait cette chemise de la même manière chez les femmes de tous les trois nations, c’est à dire, chez les Serbes, les Croates et les Musulmans, avec une exception moindre chez les femmes musulmannes, n’ayant pas de broderie, tandis que les chemises serbes et croates en ont beaucoup. Dans certaines régions de Bosnie, ces chemises sont appliquées avec la toile rouge autour des épaules et sur les manches. En nous basant sur les donnés historiques, nous apprenons que tunica dalmatica a été longue, faite de lin et de drap blanc, devant fermée, avec des manches larges, ayant la broderie sur les manches, sur le bord inférieur, et sur toute la longueur verticale. Sur certains monuments romains chez nous, on peut voir des figures en vêtement qui pourrait être dalmatica à en juger les données et d’après l’opinion des certains archéologues. Tandis que la dalmatica était la robe principale sur notre territoire avant l’installation des Slaves en Balkans, chez les anciens Slaves était en usage une sorte de robe de lin jouant la fonction de chemise, c'est à dire de surtout et de sous-vêtement, qui a été aussi ornée avec les bandes et la broderie autour du cou, sur les manches et sur les pans. Cette chemise nomée »sraca«, dont Niederle a été écrit, est venue chez Slaves avec des influences romaines. Cela confirme le nom même de cette robe, dérivé du latin »sarca«. Cette robe Niederle met en relation avec tunica dalmatica. Sur cette base nous pouvons supposer qu’il existait un certain rapport réciproque entre la dalmatica et » sraca«. En se reliant, ces deux éléments culturels, l’un des anciens Slaves et l’autre des autochtons de nos régions dinariques, c’est à dire de dalmatica et de »sraca«, cette robe pourrait continuer son existence dans une forme un peu changée. La chemise féminine dinarique a son analogie dans la dalmatica, déjà citée, et dans la »sraca« des anciens Slaves. On aperçoit cette analogie avec dalmatica dans la forme même, puis dans la longueur, ensuite dans les manches larges et dans la partie devant fermée. Les bandes de toile rouge et la broderie pourraient être les restes dégénérés de »claw s« ; qui s’étendait sur dalmatica par toute sa longueur en forme d ’une bande limitée au bord des manches dans la partie des épaules. La chemise dinarique rappelé à l’ancienne slave »sraca«, avec sa riche broderie sur les épaules, sur les poitrines et sur les pans. Il est très difficile à comparer la coupe même de la chemise avec ces robes anciennes, parce que nous n ’en savons pas beaucoup sur la base des données historiques, A cause de cela nous pouvons dire pour notre chemise dinarique qu’elle est dans sa façon seulement proche à la dalmatica. En ce qui concerne de »sraca« nous avons chez Niederle certaines données sur sa coupe, qui correspond à celle de la chemise dinarique. Ayant en vue que la sraca est venue aux Slaves avec les influences romaines avant de leur installation en Balkans, ainsi que ses certains éléments ressemblant à dalmatica, alors nous pouvons croire que ces deux éléments s ’unissaient après l’arrivée des Slaves. La forme de notre chemise dinarique pourrait avoir l’origine dans ces deux éléments. Par conséquent, notre chemise dinarique représente une symbiose de la cultu re traditionelle paléobalkanique et celle des anciens Slaves. Il faut accentuer que cette forme de la chemise est restée en usage chez les éleveurs dans les régions dinariques, non seulement en Bosnie et l’Hereêgovine, .mais aussi hors de sa frontière-chez quelques tribus albaniques, ainsi que dans certaines régions bulgares et en Macédoine. Quant à la. chemise, nous trouvons des certaines données clans les sources historiques plus tard-dans le Moyen Age et jusqu’à nos jours. Les représentations des figures sur les »stećak« (les tombeaux médiévaux) attirent une attention particulière. Sur la plupart de ces tombeaux on représente les femmes habillées en robes longues, devant fermées, avec les manches longues. P ar sa forme, ces robes .rappelent à dalmatica et à notre chemise dinarique. Il est surtout caractéristique que ces robes se trouvent sur les tombeaux médiévaux de nos régions dinariques. On les trouve en Bosnie, en Hereégovine, en Dalmatie et en Monténégro, donc sur le te rritoire sur lequel existait dalmatica et sur lequel vive notre chemise dinarique. En se basant sur ces données du Moyen Age, quai qu’insuffisantes pour les conclusions définitives, on peut constater qu’il était une certaine continuité dans l’usage de cette robe, que nous avons caractérisé d ’abord comme la dalmatica et puis comme la chemise. Le terme de »dalmatica« a disparu par le temps dans le peuple, il n’a resté que dans l’église où dalmatica représente une pièce du vêtement officiel du clergé. Comme les influences slaves provoquaient la modification de l’habillement par le temps, cela causait aussi des changements dans les termes des certaines pièces du vêtement. En ce cas, cela pourrait être la chemise qui est la plus proche à la dalmatica ancienne, comme nous l’avons déjà devant accentué.

  • Issue Year: 1966
  • Issue No: 4
  • Page Range: 173-186
  • Page Count: 16
  • Language: Serbian