The Public Body and the Rhetoric of Status in the Early Modern Culture
The Public Body and the Rhetoric of Status in the Early Modern Culture

Summary/Abstract: Cet ouvrage se propose d’expliquer les mentalités, les discours et les pratiques culturels au début de l’âge moderne liés au corps prévus par le nouveau canon apparu au début de l’âge moderne et aux valeurs représentées par celui-ci. Les historiens sont tombés d’accord sur le fait que le début de l’âge moderne a marqué un changement dans la pensée, les mentalités et les valeurs, cette période étant considérée la plus importante dans la formation de la pensée moderne. Dans cet ouvrage le changement des mentalités est souligné par la comparaison entre les valeurs médiévales et celles soutenues au début de l’âge moderne. C’est dans cette période que l’homme devient conscient de ses possibilités, mais aussi le centre de son intérêt. C’est l’époque où l’individualisme devient la plus importante caractéristique de la personnalité humaine. L’individualisme introduit la préoccupation pour le moi public, pour les apparitions publiques. Les valeurs tellement louées pendant le Moyen Age ne sont plus valables; l’accent n’est plus mis sur le moi intérieur, mais sur le moi public. Au début de l’âge moderne l’homme essaie de faire de son mieux afin d’améliorer son image extérieure, de faire preuve de ses qualités et de cacher ses défauts. Par conséquent, les vertus du moi public ne représentent plus le but de l’existence humaine, mais elles deviennent une modalité par laquelle l’homme obtient l’ascension (qui au début de l’âge moderne est horizontale, pas verticale comme au Moyen Age), le succès dans le domaine publique. Le moi intérieur est mis au service du moi public. Cette nouvelle mentalité est reflétée à tous niveaux, dans tous les domaines de l’activité humaine: politique, vie sociale, économie, art, costumes et décorations.

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