The five who scared... America, too. The immediate effects of the attempt in Bern (1955) over the Romanian diplomacy
The five who scared... America, too. The immediate effects of the attempt in Bern (1955) over the Romanian diplomacy

Summary/Abstract: Abstract: The Bern attempt was a unique event in the history of young RPR and it caused exaggerated fears among communist leaders. On one hand, the Romanian communist regime considered that the Western secret services had worked together with the aim proving Moscow’s upper hand on the Eastern popular democracies. On the other hand, February 1955 represented the date when the external Romanian resistance, in its various forms, passed from parlor opposition to a violent action marked by heroic symbolism. The Romanian refugees in the West showed that they were able to take special responsibilities and bring the name of the communist government from Bucharest to the attention of the whole world. On a medium and long term, the Bern attempt had somber consequences over the Romanian diplomacy. Those engaged in the activity of external agencies of Romania were placed under the Securitate (secret service) control for the rest of their lives. Theoretically, such an attempt should not have happened again and the prevention was assured by a secret service that was working with brutal methods. In order to prevent that kind of events recurring, the Legations and embassies of the R.P.R. undertook an enormous load of informative work, surveillance, infiltration, and terrorizing of the Romanian immigrants in the West. Résumé: L’attentat de Berne a été un événement unique dans l’histoire de la jeune République Roumaine et il a généré des craintes hors du commun au rang des leaders du P.C.R. D’une part, les communistes roumains ont considéré que les services secrets ouest-européens et américaines ont collaboré en essayant de donner un coup habile á L’Union Soviétique par un alié fidèle. La cible aurait dû être ces documents-lá qui prouvent la tutelle des democraties populaires de l`Est par Moscou. D`autre part, février 1955 a représenté aussi la date où la résistence roumaine extérne, dans ses formes le plus possible variées, a passé de l`opposition de salon á une action violente, mais chargée d`un symbolisme heroïque. A long et medium terme, l`attentat de Berne a eu des suites sombres sur la diplomatie roumaine. Ceux-ci qui étaient impliqués dans l`activité des représentances externes de la Roumanie ont été mis définitivement sous le contrôle de la Sécurité et les relations internationales du régime Dej sont toujours restées sous une crispation point naturelle. Théoriquement, un tel attentat ne devait plus se répéter et la prévention était assurée par un service secret qui travaillait avec des méthodes brutales. Ensuite, on a lancé aussi l`idée de la tolérence zéro vis-á-vis de l`exil roumain, considéré plus dangereux qu`avant 1955. La diplomatie roumaine perdait, pour un temps, le sens classique et la distinction nécessaire dans les rapports internationaux, en se limitant á la défense des intérêts étroits du régime communiste.

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