Dispoziţii succesorale în testamentele unor boieri Filipeşti din secolul al XVIII-lea
Succession Provisions in the Last Wills of some of the Filipeşti Noblemen throughtout the 18th century

Summary/Abstract: Tout bon chrétien avait le devoir de rédiger son testament avant de passer « au-delà » et de réglementer le plus équitablement possible les aspects patrimoniaux, en particulier ceux relatifs à la répartition de ses biens. Dans cette étude, nous présentons la manière dont deux membres de la famille Filipescu, qui ont vécu au XVIIIe siècle, le grand clucer Grigore et son fils, le grand ban Pană, ont réglementé la succession de leur fortune par testaments. En 1736, bien qu’il ne fût pas vieux, mais « arrivant au moment de la faiblesse et craignant la mort », le grand clucer Grigore Filipescu élaborait son testament. Les principaux héritiers étaient sa femme, Ilinca, qu’il désigna comme « patronne de la maison» au cours de sa vie, les deux fils, Radu et Pană, et la plus jeune fille, Marica, qu’il n’avait pas eu l’occasion de l’épouser et de la doter.À la fin du XVIIIe siècle, son fils, Pană, rédigeait aussi son testament, après une vie bien remplie et une carrière importante, acquérant la plus haute position dans le divan princier, celle de grand ban. Étant donné que sa femme, Ana Câmpineanu, ne vivait plus, ses héritiers étaient les deux fils, Nicolae et Constantin, qui, à leur tour, occupaient d’importantes charges publiques.Les biens que les deux ont transmis à leurs descendants provenaient principalement de l’héritage, des parents et des grands-parents, et moins des achats qu’ils ont faits. Dans les deux testaments, un certain paragraphe était réservé aux dettes importantes qu’ils devaient rembourser, indiquant les modalités de paiement. En fin de compte, ils ont tous deux alloué une partie de leur fortune pour des services commémoratifs, afin de pardonner leurs péchés et de sauver leurs âmes.

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