Calea rătăcită - o privire comparativă asupra a două meșteșuguri din Oboga Olteniei
Der verlorene Weg – eine komparative Betrachtung zweier Handwerke in der oltenischen Oboga

Summary/Abstract: La recherche d'un certain métier ne peut plus être menée méthodologiquement dans la perspective d'une seule discipline, aussi complète qu՚elle soit. Il s'agit d'une approche complexe et interdisciplinaire (ethnographie, ethnologie, histoire, archéologie, sociologie, esthétique, connaissance de technologies spécifiques). La volonté d'analyser autant que possible les données nous a conduit à l'idée de combiner la perspective synchrone avec la perspective diachronique, à partir d'une documentation bibliographique et de terrain approfondie pour la capitalisation des résultats, y compris avec l'aide de disciplines connexes. Les recherches de ces dernières années ont révélé des réalités insatisfaisantes, similaires à celles d'autres domaines où l'artisanat est touché, comme: la restriction du nombre d'artisans, la disparition totale des métiers dans de nombreux centres, le manque d'intérêt des jeunes pour apprendre et pratiquer la poterie, la régression quantitative due au remplacement de plus en plus accentué des objets traditionnels par les objets industriels, la diminution de la circulation des produits. L'ornementation de la poterie obogène, si l'on se réfère à des décors déjà reconnus comme des classiques, tels que: coq, aigle, poisson, feuille d՚erable, chérubin, toile d'araignée, plume de paon, chemin perdu et fer de labour, dépend d'un autre domaine de l'artisanat traditionnel, les œufs décorés. La migration de ces décorations symboliques sur des récipients en argile a commencé avec le maître Marin Diaconeasa, le grand-père du décorateur d'œufs Tudor Diaconeasa, également concerné par les deux métiers. Le chemin perdu, motif ornemental reconnu dans les deux métiers traditionnels analysés, est en fait une métaphore qui définit l'orientation actuelle de la céramique et de la décoration des oeufs.

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