Le mythe de Francois-Joseph
The myth about Franz Joseph

Summary/Abstract: Au soir de sa vie, François-Joseph s’est défini lui-même comme «le der nier monarque de la vieille école», une affirmation corroborée par de multiples témoignages de contemporains1. Sur le soir de sa vie, l’amiral Horthy qui le servit comme aide de camp, se rappelle: «Je n’ai pas connu d’autre monarque qui personnifiait comme lui la majesté «Cette impression qui s’est imposée à moi dès la première audience ne s’est par la suite, jamais modifiée.2» Le comte Ottokar Czernin, ancien ambassadeur à Bucarest, partage pleinement ce juge ment «L’empereur François-Joseph était un grand seigneur. Chacun le quittait avec le sentiment de s’être trouvé devant un empereur3.» L’impression laissée sur les personnalités étrangères en visite à Vienne est tout aussi forte. Reçu en audience par François-Joseph, Lord Rosebury lui déclare qu’il est le gentleman le plus accompli qu’il lui ait été donné de rencontrer, une appréciation qui, dans la bouche de cet honorable homme politique britannique, doit se comprendre comme le plus grand des éloges4.

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