Deux après-midi. Quelques choses sur Miklós Szabó à l'aube de son treizième lustrum
Two afternoons. Some things about Miklós Szabó at the dawn of his thirteenth lustrum

Summary/Abstract: A partir du début des années cinquante je donnais aux étudiants en archéologie des cours pratiques au musée. Le but était de les initier aux civilisations classiques de l’Antiquité, de leur faire prendre conscience qu’il ne faut pas les contourner quels que soient le domaine et l’époque dans lesquels on se spécialise par la suite. Conformément à cet objectif les cours se déroulaient dans l’exposition permanente de la Collection des antiquités classiques, directement en face des objets exposés. Le semestre se terminait généralement par une séance au bureau de travail durant laquelle les participants aux cours pratiques devaient décrire de mémoire les sculptures exposées dont ils se souvenaient. Je m’habituais vite au fait qu’ils se limitassent le plus souvent à la description de deux, parfois de trois statues – généralement celle de la danseuse dite de Budapest ou celle de la Tyché d’Antioche et éventuellement celle du torse de Velanideza. Mais au début des années soixante l’un des étudiants donna à ma grande surprise la description détaillée de trente statues. Ce fut ma première rencontre avec Miklós Szabó.

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