Réflexions tardives de la Renaissance byzantine dans les Pays roumaines pendant les 17ème et 18ème siècles
Late Reflections of the Byzantine Renaissance in the Romanian Countries during the 17th and 18th Centuries

Summary/Abstract: Dans le 17ème siècle, un frisson régénérateur commence à ressurgir la vie culturelle de l’Est orthodoxe. Le mouvement, connu comme “néo-hellénisme” est né dans la cité d’Alexandrie et une des sources importantes de ce courant florissant et aux effets durables dans la vie des gens et des peuples de l’Est est l’œuvre du théologien, philosophe, historien, homme de science et homme politique byzantin du 11ème siècle, Michel Psellos. Dans le 17ème siècle les exposants de ce mouvement innovateur sont les patriarches de l’Alexandrie Meletie Pigas (avec ses apprenties, l’archidiacre Maxim et le professeur de Venice, Gavril Seviros), Kyrillos Loukaris (plus tard devenu patriarche œcuménique) et Mitrofan Kritopulos, Panaiotis Nikussios et beaucoup de Grecs érudits de la génération jeune et plus tard les patriarches Dositei et Hrisant du Jérusalem, le métropolite Meletie de l’Athène, le métropolite Antim de la Valachie, Ilie Miniat, Alexandre Mavrocordat et beaucoup d’autres. En ce qui suit, on va essayer de faire quelques considérations sur les reflexes due à ce courant innovateur dans l’activité de deux hiérarques canonisés par l’Eglise Orthodoxe Roumaine, les Saints Métropolites Varlaam et Dosoftei, quelques érudits laïques et chefs d’Etat des Pays Roumains, connus par leurs initiatives culturelles courageuses, options politiques sages et œuvres de mécénat généreuses.

• Details
• Contents