Heraldică dinastică. Ştefan cel Mare şi stemele sale
Héraldique dynastique. Étienne le Grand et ses armoiries
Author(s): Ştefan S. GoroveiSubject(s): History
Published by: Centrul de cercetare şi documentare ŞTEFAN CEL MARE
Keywords: armoiries; Étienne le Grand; monuments héraldiques; fleurs de lys; la Vraie Croix; soleil de midi
Summary/Abstract: Il est difficile de reconstituer l’évolution des armoiries utilisées par Étienne le Grand tout au long de son règne (1457–1504) à cause des témoignages capables de fournir les informations nécessaires. On peut suivre cette évolution à partir de 1470, lorsqu’une première représentation des armoiries princières fut gravée sur un encensoir en argent doré destiné au Monastère de Poutna, jusqu’en 1494, quand on lui trouve l’achèvement sur une grande cloche en bronze, destinée au Monastère de Bistriţa. En cette dernière formule (considérée à juste titre une véritable synthèse héraldique), elles sont figurées en couleurs sur une feuille de parchemin d’un manuscrit envoyé en 1502 au Monastère de Zographou à la Sainte Montagne. Pendant ce quart de siècle (1470–1494), l’évolution des armoiries princières semble assez sinueuse, parfois même contradictoire. On a des monuments héraldiques bien datés, on a aussi d’autres dont les dates sont incomplètes (inscriptions votives brisées) ou controversées, et encore d’autres dépourvus de tout élément chronologique (carreaux de poêle, monnaies). Il faut, donc, en première ligne, rétablir la chronologie des dits monuments, pour éliminer les contradictions et mettre en lumière le développement des armoiries jusqu’à la synthèse finale. L’auteur ne croit pas possible que cette évolution soit chaotique, c’est-à-dire supposant des retours aux formules utilisées quelques années auparavant ou l’emploi simultané des formules différentes dans certains coins du pays. Il y a encore un problème très difficile et controversé: l’interprétation des meubles qui se succèdent ou se rassemblent dans les partitions de l’écu. L’auteur soutient l’idée qu’il n’y a aucun rapport entre ces meubles (et leurs changements) et la politique extérieure du prince moldave. À côté des meubles hérités de ses ancêtres, qui ont connu eux aussi des transformations visibles ou symboliques (les fleurs de lys et la croix), le prince a introduit en 1494 au cœur de l’écu (en abîme) le soleil de midi, symbole controversé qui, selon l’auteur, pourrait exprimer sa propre personnalité.
Journal: Analele Putnei
- Issue Year: 2016
- Issue No: 1
- Page Range: 307-338
- Page Count: 32
- Language: Romanian
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