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Reconcilierea – ca descoperire a unităţii şi unicităţii fiinţei umane în cadrul slujirii liturgice
Reconciliation - a Rediscovery of the Unity and Unicity of the Human Being within the Liturgical Celebration

Author(s): Ioan Chirilă
Subject(s): Christian Theology and Religion
Published by: Studia Universitatis Babes-Bolyai

Summary/Abstract: La Réconciliation – redécouverte de l’unité et de l’unicité de la nature humaine dans le cadre de l’office liturgique. La destinée de l’humanité est précisée dans l’Écriture comme élément du conseil intratrinitaire: «Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance» (Genèse 1, 26). La ressemblance à Dieu vise l’affirmation du fondement agapique de la conciliation intratrinitaire dans le plan factuel humain. L’acte de la création nous apparaît agapique, de communion de l’amour «ad extram», dans la direction de l’affirmation de la dimension dialogique. Il incorpore la création en tant que sujet libre et pleinement conscient, dans le cadre de Son amour infini envers celle-ci. Dans l’état édénique celà s’est manisfesté par la participation de l’homme au dialogue de type trinitaire. La consultation, après la consommation de la chute dans le péché originaire, se traduit par le terme «réconciliation», terme qui relève la disponibilité concrète de la création pour la sortie de la désunion. Cela signifie que dans le cadre de la création et de son rapport avec le Créateur, avant la chute, il y avait toujours une consultation avec Celui-ci, pendant le dialogue vespéral, gardé dans l’Eglise Chrétienne sous le nom de Vêpres. C’est pourquoi les Vêpres sont une étape du service liturgique, par laquelle l’homme réalise un anamnesis biblique, qui peut le porter de l’Eden, à travers le monde et de nouveau dans l’Eden. Les Vêpres représantent l’expression liturgique de l’absence de la nuit. L’expression biblique «il y eut un soir, il y eut un matin» est interprétée comme l’absence de la nuit, selon l’expression de la Sainte Liturgie «le jour sans nuit». C’est pourquoi les Vêpres sont l’une des sept louanges de l’Eglise, par l’intermédiaire de laquelle le croyant demande l’aide de Dieu, en vue de passer aisément et sans tentations la nuit. La messe des Vêpres, selon le rituel orthodoxe, commence par la Bénédiction: «Que notre Dieu soit béni…», ce qui représente l’encadrement du croyant dans le contexte du monothéisme primordial. Après la petite bénédiction, on récite le Psaume 103, une synthèse lyrique judaïque de la création, de la providence divine manifestée envers l’humanité en général et de l’attitude cultuelle expiatrice pour l’immoralité de la société humaine. La prière – psaume «Seigneur, je t’ai appelé: vite! à moi! ... Que ma prière soit l’encens placé devant toi» introduit le croyant dans l’ambiance de la prière des 24 anciens de l’Apocalypse, donc, dans le cadre de la Liturgie céleste, par laquelle on inaugure le ciel nouveau et la terre nouvelle. Les participants vivent cette réalité par la sortie du prêtre avec l’encensoir (la petite sortie) qui correspond à l’ouverture des portes fermées de l’autel, fait qui symbolise la réouverture des portes du paradis et la réactualisation de la proto - évangile et l’entrée dans la conciliation ou consultation par l’Image – Christ, la Lumière du monde avec Dieu, autrement dit – la redécouverte de la récon

  • Issue Year: 2002
  • Issue No: 1
  • Page Range: 37-48
  • Page Count: 12
  • Language: Romanian