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Reprezentarea Încoronării Fecioarei Maria în icoanele pe sticlă
The representation of the Crowning of Virgin Mary on glass icons

Author(s): Cornel Tatai-Baltă
Subject(s): Fine Arts / Performing Arts
Published by: Editura Mega Print SRL
Keywords: art roumain transylvain; gravure; Sainte Trinité; Albrecht Dürer; Blaj; Iernuţeni; Arpaşul de Sus; Şcheii Braşovului; Maierii Alba Iuliei; Laz; Lancrăm

Summary/Abstract: Le couronnement de la Vierge Marie a lieu au ciel. Au début du Moyen Âge, l’art occidental représente la Vierge Marie trônant et couronnée par les anges. À partir du XIIe siècle, le couronnement est fait par Jésus. La peinture italienne des XIVe-XVIe siècles représente Marie couronnée, soit par Jésus (Giotto, Fra Angelico, Giovanni Bellini, Rafael), soit par Dieu le Père (Filippo Lippi, Botticelli). Les retables sculptés à l’époque du gothique flamboyant prêtent un intérêt particulier au Couronnement de Marie par la Sainte Trinité. La même façon de représentation, on la rencontre également chez Albrecht Dürer (1510), dont l’œuvre graphique a été, à notre connaissance, largement diffusée dans diverses zones de l’Europe. À l’époque baroque, Rubens représente Marie couronnée par Jésus-Christ, mais Velázquez la représente couronnée par la Trinité. Thème d’origine occidental, le Couronnement de la Vierge n’a pas éveillé un intérêt particulier chez les exégètes de l’icône sur verre de Roumanie. Le passage en revue des 26 icônes sur verre (dont on garde 21 au Musée National de l’Union d’Alba Iulia), exécutées dans les centres de Iernuţeni, Arpaşul de Sus, Ţara Oltului, Şcheii Braşovului, Maierii Alba Iuliei, Laz et Lancrăm, met en évidence un certain amour de représenter, au XIXe siècle ainsi qu’au début du XXe siècle, le thème du Couronnement de Marie par la Sainte Trinité, dans certaines zones de confession gréco-catholique ou orthodoxe de la Transylvanie. Ces icônes, excepté deux cas : Poäpp Alexandru, 1833, le 17 mai, d’Iernuţeni (dép. de Mureş), et Savu Moga, 1890, d’Arpaşul de Sus (Ţara Oltului) ne sont ni signées ni datées. On estime que la diffusion de ce thème d’origine occidental dans l’art roumain transylvain, plus précisément dans la peinture murale, aussi bien que dans les icônes sur bois et verre, est due particulièrement aux gravures qui pouvaient facilement circuler grâce au papier sur lequel elles étaient imprimées. Parmi celles-ci il y a la xylographie d’Albrecht Dürer, L’Assomption (Le Couronnement de Marie) – 1510 –, faisant partie du cycle de La Vie de Marie, et la xylographie, due à un auteur anonyme (il est possible que ce soit Petru Tekeld), de l’ouvrage Votiva apprecatio, paru à Blaj en 1760, lesquelles en constituent des témoignages incontestables. La composition rhombique du Couronnement de Marie par la Sainte Trinité de cette illustration de Blaj, la façon de représenter et disposer les personnages, ainsi que la place occupée par les apôtres Pierre et Paul dans l’emblème de l’évêque Petru Pavel Aron, nous fait inévitablement penser à la xylographie de Dürer, ci-dessus mentionnée.

  • Issue Year: 9/2005
  • Issue No: 1
  • Page Range: 93-102
  • Page Count: 10
  • Language: Romanian
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