VEÇORI TË KRONOTOPOSIT NË VEPRËN “PRILLI I THYER” TË ISMAIL KADARESË DHE “MALI MAGJIK” TË TOMAS MANIT
Features Of The Chronotopos In The Work “Prilli i thyer” of Ismail Kadare And "The Magic Mountain" of Thomas Mann

Summary/Abstract: L’auteur de l’article en question se concentre sur la mise en évidence des particularités du chronotopos dans deux romans connus “Prilli i thyer” et “Der Zauberberg”. L’auteur sousentend par chronotopos le lien fondamental réciproque des relations de temps et d’éspace au niveau artistique. Les oeuvres soumises à l’ examen sont considérées sous un angle phénoménologique. Ce dernier comprend la manière comment l’auteur conçoit le temps et l’espace, en les transformant en un temps et un espace vécus. Le contenu symbolique de l’espace. Dans les deux oeuvres “Prilli i thyer” et “Der Zauberberg” nous constatons deux espaces centraux: la plaine et le plateau qui deviennent porteur de la symbolique de la vie et de la mort. Les protagonistes, dans les deux cas visent la montagne pour trouver le bonheur, le plaisir, la vie même, mais ils sont déçus et leurs espoirs aboutissent au monde de la “mort”. Cette couverture symbolique s’étale dans les plus petits détails dans les deux oeuvres. La sensation du froid, qui accompagne tout le temps la montagne, suit les protagonistes des deux romans, dès le début et par la suite. Le fond central de la narration est celui hivernal avec de la neige, du brouillard et de la pluie. L’espace dans cette correlation “temps” et “espace” pour les deux oeuvres joue un rôle déterminant, il conditionne le temps et le domine a travers le pouvoir absolu de la mort. Le principe de l’inversion spatiale et du mouvement inverse. Kadare, tout comme Tomas Man marche dans un sens inverse par rapport à l’imaginaire religieux. Le Paradis et l’Enfer por eux se trouvent dans deux pôles opposés. Selon ce principe on pourrait décomposer la symbolique en sousentendant par la hauteur - l’Enfer et par la profondeur - le Paradis. Ce principe a pour conséquence un nouveau sens de la direction, celui renversé, qui connaît un sens unique. Le mouvement vers le “haut” pousse les protagonistes en bas. Ce mouvement représente leur fin inévitable, et par conséquent ne connaît qu’un sens unique. Dans “Prilli i thyer” nous pouvons parler d’un type de temps, de temps “coutumier”, très différent du temps externe des calendriers et qui comme tout autre chose du royaume de la mort est soumis aux lois dominatrices de ce dernier. Dans “Der Zauberberg” nous nous affrontons à un autre temps, que nous pouvons qualifier de “clinique”. Dans les deux romans nous rencontrons le concept du temps externe (ou du temps des calendrier) et du temps interne (vécu) qui avoisine la mort. Le temps de la narration est un temps chronologique, dont l’équivalent est le nombre des pages de l’oeuvre, la durée du discours. Le temps narré est la durée de l’histoire ou de l’événement raconté. Dans “Prilli i thyer” nous rencontrons la technique de l’allongement du temps de la narration par rapport à celui narré, alors que dans “Der Zauberberg” prédomine le contraire, la technique du raccourcissement du temps de la narration.

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