SANS LATERALITE. LA DECONTEXTUALISATION DE L’ARCHITECTURE ET L’EXTRAVERSION D’UN REGARD NOUVEAU-COLONIAL
WITHOUT LATERALITY. THE DECONTEXTUALIZATION OF ARCHITECTURE AND THE EXTRAVERSION OF A NEW COLONIAL APPROACH

Summary/Abstract: Par même sa sur-visibilité, par même son ex(-)position, en (nécessaire et médiatique) vue, l’architecture, du moins celle présentée dans sa forme “biénalisée” dans le cadre de la XII-ième Biénale d’Architecture de Vénice, semble ne plus avoir laisée l’espace de/pour la rencontre qu’entre les vides des parenthèses qu’elle relève, entre les façades emblématiques et “de façade” qui constituent les paravents d’une ville (contemporaine) qui disparaît petit à petit, perdue dans le nouveau formalisme et esthétisme du colonialisme architectural, qui “exotise” maintenant sa propre expérience/expérimentation. Par la suite, la vraie rencontre (des hommes, mais pas seulement, pas nécessairement, pas seulement dans l’architecture ), opposée à la socialisation rigoureusement imposée, opposée à la rencontre “forcée” dans la socialité du quotidien, n’a (plus?) de place “dans” l’architecture, mais à demeure à côté d’elle, de travers, en arrière ou en latérale, en étant justement ce qui est mis entre les parenthèses ou leur échappe, ce qui échappe à l’ambiguïté essentielle qui encadre les images déterminés et (apparemment) complètes. La prétention polarisante de l’architecture dévoile maintenant, en pleine “anti-crise”, par son obscène tentative de capitaliser à la suite de la “crise”, son caractère intégumentaire, la façon par laquelle elle couvre, mets de la croûte et de la membrane sur/entre les organes/organismes économiquement-globaux et politiquement-mondiaux qui ont créé les cadres de sa propre condition actuelle et de sa propre actualité.

• Details
• Contents