SARAJEVSKE BAŠČE I AVLIJE
SARAJEVO GARDENS AND COURTS

Summary/Abstract: Les fleurs et les jardins n’attiraient que rarement l’attention des historiens de culture, d’auteurs de récits de voyages et d’experts, et l'auteur a cherché à remplir ce vide, considérant la végétation près des maisons comme partie intégrale de la culture d’habitation de l’ancienne ville de Sarajevo, à laquelle elle donne cette note délicate et finale. Combinant des sources écrites et orales, ainsi que des recherhes personnelles, le thème est développé dans le cadre des caractéristiques architectoniques et de la fonction des maisons typiques de Sarajevo et encore plus en largeur — des particularités d’ambiance et d’urbanisme de la ville, accentuant des différences des époques: jadis et à présent. La longue période de la domination turque (quatre siècles) a rendu possible le style typique des habitations, c’est-à-dire des maisons, sur lesquelles se reflète une certaine profusion orientale dans l’espace du logement, et encore davantage dans des cours spacieuses, plantées de fleurs, des jardins, des vergers pleins de fruits et de légumes comme »économie accessoire« des ménages. De nombreux mots turcs datent de cette période dans la terminologie de la végétation entorant l’habitation, de l’usage et des moeurs liés avec eux, et quelques-uns d’eux continuent d’exister jusqu’à nos jours, avec de certaines différences parmi: Les Musulmans, les Serbes, les Croates et les Juifs. Une période un peu plus courte apporte des influences et des termes européens, surtout dès la présence de l’administration austrohongroise en Bosnie, vers la fin du siècle dernier, de corte que de nouvelles cultures s'acclimatent, ce qui se reflète, entre autres choses, dans les menus plus variés des habitants de Sarajevo. La variété de la terminologie est complétée par les termes provenant d’autres régions de Yougoslavie en dehors de la Bosnie, surtout de la Dalmatie (du littoral), ce qui résulte par un mélange, et par des voyages touristiques de nos habitants, surtout après la deuxième guerre mondiale. Dans l’exposé entier aux caractéristiques botaniques de la végétation sont préférés des caractéristiques ethnographiques, qui sont curieusement nombreuses. Ne mentionnons que les plus frappantes: divers moeurs, les croyances, la médecine populaire, la littérature, les professions, l’alimentation, les toponymes locaux, les noms de famille, etc. Le travail à ce sujet a montré à l’auteur qu ’il existe de grandes lacunes dans la littérature du pays, et qui sont surtout visibles au point de vue de l’origine et de l’histoire des espèces de plantes chez nous, et uniquement la linguistique comparée serait capable d’éclaircir le véritable conglomérat de la terminilogie qui règne dans ce domaine encore aujourd’hui.

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