In search of the lost “patriciante”. A comeback Cover Image

În căutarea „patriciatului” pierdut. O revenire
In search of the lost “patriciante”. A comeback

Author(s): Ştefan S. Gorovei
Subject(s): History, Political history, Social history, 16th Century, 17th Century
Published by: Editura Universităţii »Alexandru Ioan Cuza« din Iaşi
Keywords: cities; Medieval Moldavia; townspeople; „patriciate”; social and cultural elites; springs;

Summary/Abstract: Il y a beaucoup de temps, après un sondage assez consistent, l’auteur a présenté quelques observations préliminaires à une question dont le débat était alors (1988) de date encore fraîche: l’existence d’un patriciat urbain dans la principauté de Moldavie au Moyen Âge. Dans le dossier de cette question controversée, il a proposé, à cette occasion, quelques autres éléments pour une recherche comparée, à la suite des constatations formulées par des chercheurs tels Radu Manolescu (pour les principautés roumaines de l’Est et du Sud des Carpathes) et Konrad Gündisch (pour la Transylvanie et surtout pour la ville de Bistriţa). Les menues considérations générales ont été illustrées alors avec des exemples fournis seulement par les sources éditées concernant deux villes importantes de la Moldavie médiévale: Suceava et Cotnari.Il est compréhensible que, dans le suivant laps de temps, personne ne se soit penché sur ce sujet: c’est l’histoire contemporaine qui a envahi, avec toute sa force, nos vies et nos activités. Mais il semble difficile à comprendre pourquoi le „dossier” ne fut-il rouvert et les discussions reprises, lorsque l’histoire et son investigation ont regagné le cours (considéré maintenant être) normal. C’est encore plus étrange, vu que l’histoire des villes (de la ville, en tant que phénomène historique) est devenue un domaine de recherches avec des réalisations exceptionnelles, du point de vue tant de l’interprétation (et réinterprétation) des sources écrites, que de la valorisation des découvertes archéologiques. La ville de Jassy (Iaşi), par exemple, a enrichi son patrimoine historiographique avec la collection monumentale initiée par le professeur I. Caproşu et qui rassemble, en dix volumes, des milliers de documents jusqu’à l’aube du XIXe siècle (et on a déjà besoin de deux ou trois volumes de suppléments pour ramasser les documents découverts ou identifiés entre temps). La ville de Suceava (l’ancienne capitale de la principauté moldave) bénéficie, elle aussi, d’un volume de documents concernant son histoire, tandis que pour Cotnari on dispose maintenant d’une recherche détaillée de l’histoire des propriétés de sa zone viticole en ensemble. D’autre part, la collection Documenta Romaniae Historica s’est enrichie en ajoutant 13 volumes de documents (jusqu’à 1646). Il y a, donc, une base documentaire assez riche pour justifier la reprise de la recherche. L’investigation doit conduire, en première ligne, à la corroboration des diverses sources et, en seconde ligne, à leur traitement du point de vue généalogique, comme manière de prouver la continuité des positions sociales. Non seulement les nouvelles acquisitions documentaires, mais aussi les sources connues de plus vieille date sont capables d’offrir des informations non encore utilisées ou insuffisamment mises en valeur: le catalogue (ou registre) des fourreurs et des pelletiers de Suceava en est le meilleur exemple.Faute d’une telle recherche, l’histoire sociale est privée d’un chapitre très important, ayant aussi des implications majeures dans d’autres secteurs de la connaissance du passé.

  • Issue Year: 2021
  • Issue No: 67
  • Page Range: 77-87
  • Page Count: 11
  • Language: Romanian