ПЛАНИРАЊЕ ПОРОДИЦЕ
FAMILY PLANNING

Summary/Abstract: Parmi les fonctions que la famille a exercées, et qu'elle exerce toujours, au cours de l'histoire, la fonction de reproduction occupe une des places très importantes. Cette mission de la famille repose sur l'instinct biologique de maintien de l'espèce et représente la conséquence naturelle des rapports entre l'homme et la femme, qui sont la base fondamentale du mariage.La communauté sociale, quels que soient le caractère des institutions politiques et la nature des rapports économiques qui y dominent, avait besoin, de tout temps, de se reproduire sans cesse et d'accomplir sa reproduction dans un cadre précis et défini d'avance. C'est dans ce sens que la société est pléôssée à la création des jeunes générations physiquement fortes, intellectuellement développées et éthiquement formées, qui seront capable d'assumer les devoirs responsables dans la vie sociale. La création d'une telle jeune génération, avec des qualités morales et intellectuelles positives, dépend pour une bonne part du mode d'organisation de la vie conjugale et familiale, d'une part, et des conditions de développement de la personne dans le cadre de la famille, de l'autre. C'est pourquoi la société est intéressée à la création de la communauté conjugale moderne et bien organisée. L'Etat atteindra cet objectif en plaçant le mariage et la famille sous sa protection, et en accordant des soins particuliers à leur promotion et développement moderne. Cependant, malgré le soin général qu'il porte à la création d'une génération dont la valeur essentielle consiste dans les hautes qualités eugéniques et éthiques qu'elle comporte, l'Etat n'était pas toujours intéressé dans une pareille mesure à influer sur la composante qualitative de sa reproduction biologique. La politique de population était dépourvue d'une approche systématique provenant de la nature du mariage et de la famille, présentant plutôt une dimension externe qui apparaissait périodiquement au cours de l'histoire ou dans des situations de crise particulières et dont le mouvement avait un caractère discontinu, non systématique. L'intervention à laquelle la société recourait pour protéger les intérêts biologiques essentiels de son existence, revêtait objectivement une valeur palliative, aiu lieu de celle d'une politique durable, méthodologiquement bien conçue et élastique. Dans ce sens, l'idée de planification de la famille, aussi classique qu'elle soit, comportait toujours des éléments d'improvisation, négligeant sa définition finale et son orientation sociale. Les problèmes de planification de la famille, pris dans leur ensemble, sont aussi, objectivement, la conséquence de la réclamation demandant la modification des rapports entre les sexes. C'est ce qui empêche la tendance à l'exploitation biologique d'un être de la part d'un autre, dont l'essence est déterminée par la condition inférieure de la femme dans le mariage et la famille. C'est pourquoi les éléments de la politique de population résultent des fondements égalitaires de la communauté conjugale contemporaine. So-us cet aspect, les objectifs fondamentaux de la politique de planification de la famille sont définis par le principe selon lequel chaque enfant venu au monde doit être un enfant souhaité. Enfin, la planification de la famille constitue un des droits fondamentaux et inaliénables de chaque citoyen, quel que soit son sexe et son état de famille. Jusqu'à -une période récente, dans certains pays la discussion sur les problèmes de planification de la famille et les moyens de réalisation de cette politique, n'était pas admise. Or, de nos jours le droit à la planification de la famille, le droit de décider du nombre de ses membres, est un des droits fondamentaux de l'homme, dont la portée est très grande aussi bien dans les actes des Nations unies que dans les prescriptions internes de nombreux pays dont la Yougoslavie.

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