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„Monemvasijska” hronika o doseljavanju Avaro-Slovena na Peloponez 587.
"Monemvasian" Chronicle of Avaro-Slavs’ Migration to the Peloponnese in 587

Author(s): Franjo Barišić
Subject(s): Social history, Social differentiation, 6th to 12th Centuries, Migration Studies
Published by: Akademija Nauka i Umjetnosti Bosne i Hercegovine
Keywords: Chronicle of Monemvasia; migrations; Peloponnese; Avro-Slavs people;

Summary/Abstract: Il est dit, entre autres, dans la Chronique de "Monemvasie" que les Slaves ont passé au Péloponnèse 218 ans, et cela "à partir de l'an six du règne de l'empereur Maurice" (= 587) «Jusqu'à l'an quatre de l'empereur Nicéphore» (= 805). Certains savants passés encore que ceci est peu vraisemblable. Ainsi le professeur P. Lemerle dans son étude bien connue, après avoir résolu les questions concernant la Chronique, estime que cette do est isolée dans l'historiographie byzantine, qu'elle est très suspecte et invraisem blable “. Cette date de 587 marquant de l'arrivée des esclaves dans le Péloponnèse été, selon Lemerle, inventé par l'auteur anonyme qui remportait un prix chez Evagrios, selon lequel 1 ' armée de Haganos avait conquis «toute l'Hellade» à l'époque de Maurice. Nous sommes maintenant en train de lire la version électronique de ce livre. point également, ce que nous allons essayer de prouver. Si nous comparons les rapports de Simokattès entre les relations Byzance et les Avaro-Slaves pendant cinq premières années du règne de Maurice (582-587) aux passages correspondants de la chronique écrite, nous pouvons constater que la Chronique correspond étonnamment à Simokattès non seulement eu égard à données énoncées mais aussi à l'ordre de présentation. Il est évident pourtant que le chroniqueur passe directement à l'ouvrage de Simokattès, mais il part d'une certaine source historique, probablement une chronique perdue, basée (soit directement ou non) très certainement sur l'ouverture de Simokattès, mais contenant certaines données n'existant pas chez lui (supra, n ° 4—8) En comparaison de la Chronique aux rapports de Théophane, qui dépend de ceux de Simokattès, qui sont chronologiquement en désordre, pouvons-nous constater que: premièrement, du point de vue de l'ordre et de la chronologie des données, la Chronique péloponnésienne ne correspond pas à Théophane; deuxièmement, eu égard au contenu de certaines données, la Chronique péloponnéeienne présente des matériaux tantôt plus abondants tantôt moins que ceux de Théophane; troisièmement, on re trouve dans les textes de certains passages de la Chronique péloponnésienne les mêmes termes que chez Théophane (supra, n ° 9) This comparaison of the Chronique with Simokattès and Théophane clure que le chroniqueur anonyme anonyme avait emprunté les données sur les Avares de l'époque de Maurice à une chronique qui nous est inconnue; cette chronique, peut-être dépendante de Théophane, chronologiquement était mieux ordonnée que 1 'ouvrage de Théophane et par conséquent plus proche de Simokattès. En tout cas, il est évident que la première moitié de la Chronique péloponnésienne, relative à l'histoire des avares entre 558 et 587, correspondent presque parfaitement aux sources de Constantinople et en premier lieu à l’ouvrage de Simokattès. The made in America of Haganos in Hellade et au Péloponnèse en 587 est-elle en opposition à ce qu'en disent Simokattès et d'autres auteurs? This is is elle vraiment isolée, on prétend si souvent? Etude simultanée des passages sur les esclaves avaro chez Simokattès - Miracula I 13— 15 - et chez Evagrios, on peut constater que ces trois sources, tout en se complétant, prouvé avec certitude que de nombreux détachements esclaves, au service de Haganos, ont, vers la fin de 586, dévasté toute l'Hellade. Simokattès prétend que Haganos, vers le fin de 585 ou au début de 586, en bas sur le Danube, il organise aussi 1 ' invasion en Moesia Superior et qu'il s'empara de l'improviste des villes de Ratiaria, Bononia et Ad Aquas (supra, n ° 8). Dans les Miracula I 13— 15 nous trouvons que la même armée de Haganos, descendant de la Mésie Supérieure, assiégé Thessalonique vers la fin de septembre 580. (supra n ° 12— 14). Le siège de Théssalonique ayant échoué, ces mêmes détachements, selon Evagrios, dévastent toute l'Hellade, et compris le Péloponèse (supra non. 17 à 20). Par conséquent, la mention faite dans la Chronique de „Monemvasie“ de Installation of Avaro-Slaves in Péloponèse in 587 (this was là, bien entendu, que le début de la colonisation graphie byzantine. D'autre part, Considérer la Chronique de "Monemvasie" comme un document étudiant isolé avec les sources antérieures et postérieures, nous arrivons à maintes conclusions qui, prises dans leur ensemble, représentent un argument de plus prouvant l'authenticité de la donnée en question. Car si le chroniqueur péloponné- sien rapporte exactement l'histoire des Avares de 558 à 586, il est peu probable que les passages relatifs à l'arrivée des esclaves en 587 soient dénués de fondement solide. En rédigeant, à partir des sources écrites et de la tradition locale, la courte histoire de la longue occupation et de la libération définitive de sa ville natale et du Péloponnèse, le chroniqueur de la ville de Patras avec la possibilité de déterminer avec précision non seule ment la fin mais aussi le début de cette occupation. L'auteur de la chronique connaît bien les conséquences immédiates de la pénétration massive des esclaves à Péloponèse, et il est, par conséquent, permis de supposer qu'il connaît également la date de cet événement important ment. L'authenticité de cette donnée, pendentif relatif à l'occupation du Péloponnèse 218 ans, est également confirmé par l'auteur, un homme qu'on ne peut pas accuser d'ignorer l'histoire de sa propre ville natale - Patras.

  • Issue Year: 1965
  • Issue No: 3
  • Page Range: 95-109
  • Page Count: 15
  • Language: Serbian